
Hier soir, Benjamin BIOLAY donnait un concert à Angers mêlant à la douceur angevine sa mélancolie légère. Une poésie urbaine teintée de cordes, de cuivres et d'électro.
Après nous avoir offert une superbe victoire le week end dernier, le dandy ténébreux est parvenu, une fois n'est pas coutume, à libérer sa timidité en émotion lors de son concert à Angers hier soir. Il avait choisi le Chabada plutôt que l'immense salle de l'Amphitea et c'est vrai que cette ambiance plus intimiste correspondait mieux à son univers.
D'entrée de jeu avec la chanson "Tout ça me tourmente" il annonce la couleur qui sera entre gris clair et gris foncé. C'est par conséquent sous ce ciel en demi-teinte que sa mursique va s'ériger.
Après quelques chanssons il esquisse sa silhouette d'un bout à l'autre de la modeste scène. Parfois s'installe seul au piano ou s'affiche debout aux synthés.
Il s'adresse peu au public, juste pour évoquer quelques unes des chasons qui le touchent.
Dans Lyon presqu'île le chanteur nous entraîne dans la ville de son enfance. Alors même que le rfi de guitare s'élance le lyonnais qui n'a rien perdu de ses origines offre une pensée à l'Olympic de cette ville à qui cela finalement porté chance.
Subrepticement il attrape à la fin d'une chanson sa trompette et finalise le morceau avec une envolée de cuivre. Clin d'oeil à sa formation classique du conservatoire.
Et c'est finalement avec la chanson A l'origine qu'il termine le concert avant les rappels bien entendu. Au cours desquels il invite sa harpiste à chanter avec lui.
Fanatiques ou dubitatifs chacun s'accorde à dire qu'il est surdoué. Mais comme tous les artistes tourmentés, il alimente autour de lui un univers singulier auquel on ne peut rester insensible : qu'on l'aime ou le déteste, on ne peut rester indifférent. Dans La superbe, son dernier opus, BB aborde une fois de plus le thème qu'il affectionne le plus : le désespoir amoureux et nous entraîne gentiement dans sa mélancolie existentielle.
Bien qu'un peu farouche, le garçon n'en est pas moins respectueux de la profession. Quelques années après avoir participé au grand retour d'Henri Salvador, il vient enfin de recevoir sa propre récompense. C'était le week end dernier aux victoires de la musique. Humblement, il s'est d'emblée placé derrière Bashung et ses premiers mots étaient un hommage à celui qui était à sa place l'année dernière et a disparu depuis. Fair play, il ...a également remercié sa précédente maison de disque. Deux victoires en une seule soirée. Pourlui c'est un consécration. Bien mérité.
bonjour
RépondreSupprimerje m'occupe d'un forum sur benjamin biolay, où je me suis permise de lier votre article, j'espère que ça ne pose pas de problème ;)
si cela vous tente (pour parler plus amplement de ce concert ou de son travail en général) vous nous trouverez ici :
http://lesinsulaires.forumactif.net/forum.htm
bonne journée