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02/03/2015

DOSSIER | Culture, apprendre à vivre ensemble pour faire société



Editorial | Racines de l'existence

Faire l'expérience de la vie humaine, c'est considérer un même monde avec tant de singularités. S'il n'y a pas de races, il existe des racines qui constituent pour chacun, les fondements de son être. Autrement dit, sa culture. La culture c'est un patrimoine commun qui permet à chacun d'être reconnu. C'est également la manifestation des traces d'un passé dans lequel chacun inscrit son propre devenir. De l'universel au particulier, du local au global, la société poursuit son oeuvre et peut s'observer sous différentes approches : anthropologique, ethnologique, économique, psychologique, géographique... dans le registre des sciences humaines.
Faire société, tel est l'objectif que se fixent la plupart des groupes d'individus  qui forment les corps intermédiaires tels que les associations qui mènent une action d'intérêt publique. Car même si nous vivons sans nul doute les uns à côté des autres, le délitement est un risque qui nous menace.





[En devenant acteurs de leur citoyenneté à l'échelle de leur bassin de vie, les individus s'intègrent de manières constructive et durable.]






En sa qualité de science de la société, la sociologie étudie une matière en perpétuelle mouvement. De rupture en recomposition, la société évolue constamment. D'ailleurs, les sciences humaines dans leur ensemble apportent des clés de lecture complémentaires pour éclairer les relations entre l'individu, le groupe et la société, leur phénomène d'appartenance.

Sciences humaines ou sciences sociales ?

Quelles différences fait-on entre fait, phénomène et situation à caractère social ? Pour qu'il soit social, tout fait  se caractérise par quatre propriétés : collectifs, stables, extérieurs et contraignant aux individus.
Le phénomène social quant à lui s'exrprime comme le résultat de causes et la situation s'illustre à travers l'adéquation et l'interaction entres ces éléments.

Au sommaire de ce dossier, retrouvez :

[Médito] Goût
[Débat] Préférence ?
[Expresso] Faire société
[Lectures] Temps libre
[Regard] Goût des autres


18/04/2011

2 rue du Chanoine Urseau

Pour qui aime faire ses courses dans le centre ville d'Angers, la galerie commerciale Fleur d'eau est une vitrine incontounable.
De la même manière, pour qui se plaît à découvrir le patrimoine bâti de l'Anjou, ne pourrait-on pas imaginer que l'ancien évêcher qui domine Fleur d'eau soit de nouveau ouvert au public.
Et pourquoi pas en accueillant "Un musée de l'histoire de l'Anjou". L'idée de créer un nouveau lieu d'exposition pour y installer les vestiges de la cité du Roi René a germé dans le forum d'un blog ami. En l'installant dans l'ancien évêcher, ce serait une manière de réunir deux facettes de l'Histoire locale et d'en préserver l'identité. De plus, ce serait également une manière de participer à l'affluence des touristes en centre ville. 
Enfin, le palais de Tau, véritable nom de ce lieu, avant de devenir évêcher et aujourd'hui Maison des Ouvres était déjà un musée... de tapisserie.

11/02/2010

Terre d'enfance


"Nul n'est prophète en son pays" prétend l'adage. Cela ne veut bien entendu pas dire que l'on ne peut s'épanouir sur ses terres mais qu'il est préférable d'aller exercer son talent ailleurs pour y trouver une reconnaissance. Un bien ou un mal nécessaire, c'est selon.



Relativement mobile dans le cadre de mon travail, j'ai eu l'occasion d'intervenir sur des territoires différents : Louvigné du Désert, Vitré ou encore Maure de Bretagne sans oublier Rennes pour ce qui est de l'Ille et Vilaine. Mais encore Brest et Saint Brieuc en formation et enfin la région angevine où je suis installé depuis quelques temps. Partout où je suis intervenu en charge d'une mission de développement social local j'ai rencontré divers acteurs du territoire : locaux où régionaux, praticiens et théoriciens. Parmi ceux-ci, j'ai retenu deux typologies. Tout d'abord ceux qui sont nés sur un territoire et tous leurs projets de vie comme professionnels s'y rattachent. Et puis ceux qui ont quitté leur terre natale pour faire vivre leur talent ailleurs. Les deux sont respectables et témoignent d'un même engagement à des fins différentes.



Choisir de quiter la terre de son enfance n'est pas se condamner à l'errance. Chacun garde au fond de lui une part du pays de son enfance. Sous les traits du souvenir ou bien à travers un paysage imaginaire où les lieux prennent un sens symbolique. Les racines sont indispensable à la vie humaine et mieux c'est à travers elles dirait-on que l'on puise l'énergie de l'engagement.

Montours est un petit village d'Ille et Vilaine flanqué au beau milieu de la campagne d'où l'on voit distinctement, par temps dégagé, le Mont Saint Michel. J'y ai vécu mes toutes premières années. Parmi les entrepreneurs locaux, les artisans vivent mains dans la main avec les artistes et les querellesde clochés n'ont plus cours depuis longtemps déjà. Car c'est un bourg avant-guardiste qui a vu naître de nombreux entrepreneurs de projets aux multiples formes.

Etre né quelque part pour celui qui est né c'est toujours un hasard dit Maxime LEFORESTIER dans une de ses chansons. Mais si l'existence précède l'essence, alors le hasard s'arrête là et la suite réside dans ce que l'on en fait.

Jean Malapert en est le premier magistrat. Il a pris la suite de son père à ce poste et n'a jamais déçu ses administrés depuis puisqu'il est reconduit dans sa fonction à chaque scrutin. Il vient d'inaugurer un centre culturel et s'apprète à couper à nouveau le ruban à l'occasion de la création d'un espace extérieur dédié à des spectacles.
Montours est aujourd'hui un bourg qui vit au rythme des arts où démocratie culturelle et démocratisation culturelle cohabite sans qu'aucun des acteurs n'ait jamais eu l'idée d'opposer ces deux dimensions entre l'élitisme et le populaire. Jean VILAR et André MALRAUX y seraient heureux.