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01/12/2014
DOSSIER | La famille, repère entre l'individu et la société
Editorial | Tous parents
Qui n'a jamais entendu cette réflexion
[Si la question de la parenté occupe un vaste espace du débat contemporain, celle de la parentalité n'est pas suffisamment mise en avant]
[Regard] La famille, principal soutien financier des jeunes
26/12/2013
[Expresso] La magie de Noël
La famille serait-elle en péril ? C’est la question que se posent en ce mois de décembre tous ceux qui se sentent forcés en la circonstance de rendre une visite utile mais peu spontanée à leurs parents. Une manière de revendiquer la dimension artificielle de ce genre de rendez-vous annuel. Mais avant tout une période propice aux retrouvailles avec les fêtes de fin d’année. Parfois par simple habitude et le désir en moins. Et pourtant chaque fois une occasion de se ressourcer.
Quelle autre fête du calendrier symbolise le plus les retrouvailles en famille ? Au-delà de la dimension religieuse, c’est une fête païenne de la famille. C’est l’occasion de revoir une fois dans l’année ses parents que l’on ne croise pas toujours régulièrement.
Quelle autre fête du calendrier symbolise le plus les retrouvailles en famille ? Au-delà de la dimension religieuse, c’est une fête païenne de la famille. C’est l’occasion de revoir une fois dans l’année ses parents que l’on ne croise pas toujours régulièrement.
De la même manière que la nuit tous les chats sont gris, à Noël toutes les familles se retrouvent comme un seul homme. Cet événement de décembre peut ainsi s’envisager comme la célébration de sa famille qui joue un rôle essentiel dans la vie de chacun. Plus largement la famille joue un rôle important pour la vie en société. Elle est le premier lieu d’apprentissage et le socle des valeurs. Elle est aussi tremplin pour l’autonomie de sa vie future. Même si on ne la quitte jamais vraiment.
« On choisit pas sa famille » a-t-on coutume de dire. Qu’elle que soit la forme qu’elle prend, la famille représente l’entourage le plus proche autour duquel on puise ses repères. Elle peut être monoparental où reconstituée. Pourvu qu’elle fédère.
Cet espace tranquille qui nous rassure on peut le recréer avec des amis de longue date ou encore des parents éloignés. Et ainsi le modifier de son sens premier de famille nucléaire. Pourvu qu’il nous ressemble et nous rappelle qui on est. C’est cela l’esprit de famille.
Même si la famille se métamorphose à l'image de la société dont elle est partie prenante, comme le rappelle Bruno FRAPPAT, la famille demeure le refuge invariant de nos rêves. En cette fin d’année profitons de cet écrin onirique.
26/07/2010
[Expresso] La famille, acteur de l'été

La ville d'Angers s’est engagée dans une démarche ouverte sur l’intergénération comme fil conducteur de l’animation de la vie locale. Cette dynamique s’illustre en particulier par le festival mix’âges. Cette initiative permet de ne pas oublier que si chaque tranche d’âges est marquée par des besoins spécifiques, une des ressources du "vivre ensemble" réside naturellement dans le lien entre les générations. L'été est une période propice à l'animation familiale.
S’appuyer sur l’expérience de vie d’un adulte, c’est aussi permettre de lui témoigner du respect et lui permettre de retrouver confiance en lui.
Un projet éducatif concernant le public « adultes » s’articule nécessairement autour de la dimension « famille ». Lorsque l’on évoque la famille, il ne s’agit pas de s’enfermer dans une vision traditionnelle en privilégiant un schéma de famille type, mais au contraire de s’inscrire dans les métamorphoses de la famille contemporaine en apportant des repères. Le principe pédagogique est de s’appuyer sur les valeurs de la famille comme espace de transmission et non d’interférer dans le processus parental. On se situe bien là dans l’accompagnement des familles aux côtés des autres partenaires éducatifs tels que la sauvegarde de l’enfance, la CAF, et l’éducation nationale. Le cœur du travail d’animation consiste à mettre en place les conditions d’expression et de participation visant l’épanouissement de chaque foyer.
Aux côtés des partenaires, l’accompagnement de la parentalité que les professionnels assurent vise à conforter les parents dans leur rôle structurant vis-à-vis de leurs enfants.
Aux côtés des partenaires, l’accompagnement de la parentalité que les professionnels assurent vise à conforter les parents dans leur rôle structurant vis-à-vis de leurs enfants.
La forme la plus courante d’intervention se traduit par les séjours familiaux. En fonction du public auprès duquel les travailleurs sociaux interviennent dans les quartiers, il est possible de distinguer trois objectifs :
- Les sorties « bol d’air » qui répondent à un besoin indispensable de quitter son espace de vie quotidien. En effet, certaines familles restent à l’année dans leur quartier. Les parents envoient leurs enfants au centre de loisirs ou en séjours afin qu’ils s’initient à la vie en collectivité et découvrent de nouveaux horizons à travers les activités qui leur sont proposées. Mais pour eux, l’espace de vie peut devenir un carcan et le simple fait d’en sortir quelque temps suffit à se ressourcer. Dans ce cas, la destination n’a pas grande importance mais l’éloignement permet déjà de se déconnecter de son quotidien.
- De plus, les « séjours parents-enfants » ont une véritable portée éducative. Ils permettent aux familles de vivre la parentalité autrement en construisant une relation autour de repères nouveaux. Le fait de se retrouver dans un environnement hors quotidien offre un nouveau souffle à la vie familiale. Les habitants s’exonèrent de toutes les étiquettes qui peuvent les stigmatiser au quotidien. C’est aussi l’occasion, avec le soutien des professionnels présents d’en faire un temps d’échanges et d’apprentissage mutuel.
- Les « sorties patrimoine » dont l’objectif est de permettre la découverte de son environnement naturel et culturel. Le fait de promouvoir l’espace de vie des habitants est une manière de valoriser l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. A force de vivre quelque part on en oublie parfois la valeur qui nous est révélée par la présence des touristes.
- Les sorties « bol d’air » qui répondent à un besoin indispensable de quitter son espace de vie quotidien. En effet, certaines familles restent à l’année dans leur quartier. Les parents envoient leurs enfants au centre de loisirs ou en séjours afin qu’ils s’initient à la vie en collectivité et découvrent de nouveaux horizons à travers les activités qui leur sont proposées. Mais pour eux, l’espace de vie peut devenir un carcan et le simple fait d’en sortir quelque temps suffit à se ressourcer. Dans ce cas, la destination n’a pas grande importance mais l’éloignement permet déjà de se déconnecter de son quotidien.
- De plus, les « séjours parents-enfants » ont une véritable portée éducative. Ils permettent aux familles de vivre la parentalité autrement en construisant une relation autour de repères nouveaux. Le fait de se retrouver dans un environnement hors quotidien offre un nouveau souffle à la vie familiale. Les habitants s’exonèrent de toutes les étiquettes qui peuvent les stigmatiser au quotidien. C’est aussi l’occasion, avec le soutien des professionnels présents d’en faire un temps d’échanges et d’apprentissage mutuel.
- Les « sorties patrimoine » dont l’objectif est de permettre la découverte de son environnement naturel et culturel. Le fait de promouvoir l’espace de vie des habitants est une manière de valoriser l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. A force de vivre quelque part on en oublie parfois la valeur qui nous est révélée par la présence des touristes.
Les voyages forment la jeunesse a-t-on coutume de dire. Cette objectif peut se décliner à chaque âge de la vie.
11/04/2010
La famille, acteur de la solidarité

La famille, en ce sens qu’elle constitue le cercle premier de socialisation de l’enfant en devenir est la grande oubliée des politiques publiques. Pis, un émiettement des moyens s’observe ainsi qu’une culpabilisation des parents. En témoigne, cette hypothèse incessante de vouloir supprimer les allocations aux parents dont les enfants ne respectent pas le cadre légal à l’école ou en dehors. La famille se présente à la fois comme le premier acteur de l'éducation et le dernier rempart de la cohésion sociale.
En période de crise sociétale, la structure familiale apparaît comme une source de repères indispensable. Ce socle de valeurs pour l’individu doit par conséquent être préservée et renforcée afin de garantir l’ultime rempart de l’isolement et les déséquilibres sociaux. En effet, dans le processus de socialisation, la famille constitue une dimension importante de la construction identitaire. C’est en son sein que se manifestent les solidarités premières : « les solidarités familiales ». D’ailleurs, juridiquement, les parents sont dans l’obligation de subvenir aux besoins affectif et matériel non seulement jusqu’à la majorité de leur enfant mais au-delà, jusqu’à ce qu’il ai pris son autonomie.
Ils sont responsables des actes de leur enfant et c’est sur cet aspect juridique que le gouvernement s’appuie pour les pénaliser lorsqu'il joue avec cette idée de supprimer les allocations aux parents dont les enfants sèchent l'école.
Bien entendu, lorsque j’évoque le terme famille, il est à entendre dans son sens sociologique et à travers une acceptation moderne de sa structure. Loin de moi l’idée de réveiller un malheureusement célèbre slogan en trois mots d’un autre âge.
En outre dans toute méthode d’éducation le principe de la sanction n’est une solution durable que dans la mesure où celui-ci a un sens. Et ce pour les deux parties. Le geste éducatif doit par conséquent être accompagné d’une aide pour ne rester à l’état de culpabilisation. Le gouvernement aurait aujourd’hui bien tort de se positionner de manière autoritaire face à des parents en difficultés. Cette mesure, si elle était réellement mise en place constituerait un explosif au sein de la structure familial. Privé d’une allocation la famille au complet en subirait les conséquences.
Sans suppléer la fonction parentale, l’action de l’Etat doit s’inscrire dans le soutien et l’accompagnement. D’une part le soutien de l’enfant dans son apprentissage de l’autonomie et d’autre l’accompagnement des parents dans leur rôle quand ils apparaissent le plus souvent dépassés.
Afin de s’attaquer concrètement au problème de l’absentéisme scolaire, une proposition avait été avancée à l’automne dernier des rangs même du gouvernement. Il s'agissait de proposer au sein des classes le financement d'un projets tel qu'un voyage scolaire sous réserve que les élèves collectivement respectati au cours de l'année, le règlement scolaire. Cette idée de cagnotte avait fait grand bruit en mobilisant l’hostilité des pédagogues. Dans son incomplétude, cette mesure avait au moins le mérite de mettre les élèves face à leurs responsabilités d’une part et de proposer un outil concret pour l’enseignant.
Dans une interview donné à l’Express, Jean-Pierre RAFFARIN livrait il y a peu ses inquiétudes quant à l’évolution des familles.
Une priorité me paraît être l’éducation, surtout d’éducation familiale. On doit soutenir la famille sous toutes ses formes dans un rôle éducatif. Beaucoup de parents sont désemparés face à leurs adolescents. La société ne réussit plus à fixer des repères pour les jeunes générations. J’ai été étonné par l’absence du mot famille lors de la campagne des régionales.
Quand on voit s’amenuiser les financements qu’apportaient la CAF aux actions portant sur la parentalité, il y de quoi s’inquiéter en effet.
30/09/2009
[Chroniques de l'insolite] Une scène familiale ordinaire
Le dimanche, en principe, les parkings de supermarché sont déserts puisque les commerces ont leurs portes closes. Rassurez-vous, je n’envisage pas polémiquer au sujet de leur ouverture. C’est juste que ce jour-là ces formidables surfaces libres se transforment en scènes de la vie ordinaire.
Un dimanche soir comme tant d’autres. Le jour s’est assombri et je rentre dans la ville où je réside après un week end passé en famille. La route est bordée des zones commerciales, de rond-point en tous genres et, à l’occasion, de quelques bourgs peu animés à cette heure.
Un instant je m’arrête dans une station libre service pour prendre de l’essence. Autour de moi, malgré les immenses bâtisses de tôles ondulées aux enseignes multicolores, il n’y a pas âme qui vive. Une fois que le moteur de mon véhicule est éteint, le silence règne. Tous ceux qui ont déjà fait l’expérience de ce genre de situation savent de quoi il retourne.
Pourtant, quelques éclats de voix se font entendre un peu plus loin, au beau milieu du parking.
Deux voitures stationnées se font face. A l’intérieur de chacune, des enfants d’âges différents. A l’extérieur, un couple s’explique. Grands gestes, voix avec un ton inégal. De là où je me trouve, on pourrait croire à une pièce de théâtre. En vérité, il n’en est rien. Où alors, cela se joue sur le ton de la tragédie. Dans les véhicules, les enfants ne bronchent pas. Sans doute pensent-ils à la semaine qui s’annonce dès le lendemain.
Le couple manifeste un désaccord flagrant. D’ailleurs le couple n’est plus et le sujet de leur altercation est la garde des enfants. L’un ramène à l’autre les enfants dont il avait la garde le week end durant et doit justifier devant l’autre le programme des activités. Et dans ce cas la moindre différence de point de vue peut prendre une dimension disproportionnée, jusqu’à la phase fatidique. « Je retiens et en informe dès demain mon avocat ».
Sans doute, il est difficile pour tout le monde de finir ou de débuter une semaine sur cette note. Seul, le parking accueillera imperturbablement de nouvelles scènes dès l’ouverture des magasins, demain matin.
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