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22/09/2014

[Expresso] Le patrimoine, la nature et l'Europe

Affiche JEP 2014

Dans la lignée  de commémorations de l'été, se profile le week end qui a célébré le patrimoine dans toutes ses dimensions : naturelle, culturelle mais également urbaine citoyenne... Avec un trait commun : l'Europe.
A travers les multiples facettes que revêt le patrimoine, c'est l'occasion de témoigner de la vitalité de celui-ci. Mais aussi de caractère essentiel qu'il présente.

 [Développer l'Europe ; entretenir le patrimoine  et préserver la nature comme trois axes structurants pour l'avenir] 

Patrimoine culturel, patrimoine naturel réunit en un seul événement deux énergie fondamentales de la civilisation. La culture et la nature. L'homme et son environnement. Loin d'être figé, le bien commun offre un repère pour notre humanité.

06/01/2014

DOSSIER | L'éco-citoyenneté pour rester acteur de son écosystème

Barcelone, ESPAGNE, décembre 2013

Editorial / Étonnement écologique


Le rapport de l'homme à la nature, c'est la grande aventure de ce début de siècle. Un fonctionnement où le citoyen est en prise directe avec son écosystème.Un défi pour l'humanité toute entière et par conséquent une responsabilité à la fois collective et quotidienne. Le retour à la terre nourricière est évoqué comme une priorité dans des milieux sans parfois d'autres similitudes que cette priorité. Comme un réflexe qui rassemble tous ceux qui traditionnellement s'opposent. Un trait de société qui invite à donner un sens collectif.
Préserver l'espace naturel est une injonction qui fait l'objet de nos discours contemporains sans que l'on soit toujours capable de le mettre en pratique. Comme le chante Alain SOUCHON dans Pardon : "Beau citron jaune, pardon la flore, pardon la faune", l'adéquation entre l'homme et son milieux est une caractéristique universelle. Loin d'être naïf, il est poétique de s'étonner de l'oeuvre ordinaire de la nature. L'étonnement philosophique que soutient Socrate pour apprendre le monde s'applique ici très bien à l'écologie dont la matière première qui nous entoure constitue notre décor quotidien. Et nous l'oublions. Il importe donc de réapprendre à le voir. 




[L'éco-citoyenneté est une graine que l'on sème dès le plus âge afin qu'elle devienne un réflexe qui ouvre au bien-être tout au long de la vie.]




Nature et Culture sont deux dimensions traditionnellement opposées dans le champ des sciences humaines. Puisse l'action écologique, incontournable dans le discours contemporain, les réunir au service d'un développement maîtrisé. Ce qui est que l'on nomme essence doit être préservé par une approche que l'on se donne à travers une prise de conscience pas toujours inné. C'est par conséquent une culture qui s'enseigne et s'apprend. Le couple nature et culture forme alors un cercle indissociable. Dans nombres de situations, il serait possible d'en user. 

L'étonnement écologique nous est dicté par la nécessité en ce début de XXIe siècle d'assurer une présence continue de ce sujet. Il s'agit en quelque sorte d'une curiosité citoyenne. Car si le thème de la préservation environnementale fait l'objet de nombreuses manifestations à caractère événementiel, l'action dans ce sens ne doit pas rester un vœux pieu.
F-X.H

Au sommaire de ce dossier, retrouvez

[Médito] Jardin
[Débat] Attentes / besoins
[Expertise] Développement durable 
[Expresso] La planète vue de l'assiette
[Lectures] L'or vert
[Live] Pardon
[Initiative] Composter ses déchets organiques
[Portrait] Pierre RABHI
[Regard] E-NERGIE : "Un autre éclairage"  par Matthieu CORBIN
[Voyage] Voyager léger

09/08/2010

Une vague à l'âme

La mer est multiple et pourtant tellement singulière. Dans différentes parties du monde elle offre un visage unique. Et chaque jour des reflets nouveaux. La mer est naturelle, industrielle, touristique, commerçante et éternellement elle-même.
La mer, vaste étendue d'eau sauvage ne représente pourtant pas la même chose s'il on habite à Brest ou à Bourges. La mer appartient aux marins pour ceux qui habitent près des ports et baigneurs pour les autres.
Dans la tempête la mer se présente sous un tragique visage : indomptable et capricieuse. Il faut se méfier de l'eau qui dort a-t-on coutume de dire. Car la mer possède plusieurs visages. Autant elle peut être paisible et attrayante, autant quand elle se laisse épouser par le vent en raffale, ses vagues gigantesques appellent les larmes des habitants de son littoral. Douceur amère.

En fonction de l'heure et du jour, la mer multiplie ses attraits. Pour ma part, j'aime la mer à partir de 18h lorsque la plage se vie et que seul le bruit des vagues fatiguées par un mouvement continue berce la douceur du soir. La lumière du soleil est plus tamisée et le sable chaud.

08/07/2010

[Regard] Présocratiques


Dans l'histoire de la philosophie, il est entendu que Socrate est le père de la discipline. C'est pourquoi on nomme présocratiques, les philosophes qui le précèdent avant le 5e siècle av JC. C'est pourtant eux qui ont donné naissance à la discipline sans toutefois lui donner ce nom.


Il s'appellent Thalès, Pytagore ou encore Héraclite, Parménide, Zénon d'Élée, Anaxagore, Empédocle et Démocrite. Ils marquent déjà une rupture avec les idées de leur époque dans la mesure où ils présentent des concepts et une exigence de rationalité qui tranchent avec les mythes et autres fables de l'époque. Comme leurs successeurs, ils connectent leurs réflexions avec leur mode de vie. Ainsi on peut dire qu'ils incarnent leur principe philosophique. C'est également cette origine qui fait de la philosophie la reine des disciplines en ce sens où elle demeure pionnière. Ce sont en effet les tous premiers à proposer une réflexion sur l'existence et à forger des concepts. Et au cours des siècles qui suivirent, elle a su conserver ce caractère généraliste qui fait de la philosophie le prisme d'une pensée commune à tous les sujets.

Un trait commun caractérise les philosophes présocratiques : le rapport à la nature. Autrement dit ce sont des physiologues : philosophes de la nature.

Aux sources de la nature

Dans le débat traditionnel, on a pour habitude d'opposer systématiquement nature et culture. Les présocratiques, tous premiers philosophes (VIIe siècle avant JC), ne faisaient pas cette distinction. Mieux, ils faisaient de ces deux notions des vases communiquants.

L'eau, l'air, la terre ou encore le feu sont les objet sur lesquels il s'interrogent, c'est pourquoi on appelle parfois leur pensée : "la philosophie des éléments".

Ainsi, pour Thalès, la nature entière est composée d'eau en mouvement perpétuel. Et la terre, l'air le feu ne seraient que des émanations ou des résidus de cette eau. Pour Anaximène, un de ces successeur, le monde est une respiration et l'élément selon lui primordial est par conséquent l'air. Puis Anaximandre développe l'idée d'un infini et ouvre la porte au monde des idées.

Mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas parce que leur réflexion s'appuie sur des éléments de leur environnement quotidien et en ce sens basique que leur pensée en est réduite à cet état. C'est au contraire le principe fondateur de l'esprit critique et de l'étonnement philosophique.

D'ailleurs s'appuyant sur la thèse de Nietsche, Michel ONFRAY critique le terme de "présocratique" car il regroupe selon lui sous la même dénomination des courants de pensées éloignés.

Il n'en reste pas moins que le questionnement sur la nature est le premier grand sujet philosophique apparu dans l'histoire. Pour s'interroger sur la nature, il fallait mettre de côté les mythes religieux et utiliser sa seule raison.

C'est Socrate qui par la suite orientera la réflexion sur l'existence humaine et non plus sur la physique, et en répandant l'usage de la dialectique, nom qu'il donnera à son raisonnement.

Pour autant, les idées de cette communauté de philosophe n'ont rien à voir avec les thèses de la décroissance mais leur interrogation se porte sur ce qui les entoure, comme fondement de leur quotidien et socle de leur évolution. C'est une élévation de la pensée.


Lire ou relire ces philosophes précurseurs de la pensée, c'est effectuer en quelque sorte un retour aux sources. Peut-être une réponse ou tout au moins un écho pour notre époque ?



18/01/2010

[Regard] L'or vert


Pour tous les entrepreneurs qui souhaitent se lancer aujourd'hui dans la création de leur activité, l'économie verte offre une bouffée d'oxygène. L'avenir financier est à ce jour l'or vert ce qu'il fût à une époque, à l'or noir avec le pétrole. Qu'est ce que cet or ?



Enfant, je me souviens m'être endormi chaque soir devant un poster de ma chambre qui représentait une forêt. Il était écrit dessus en gros caractère : "la forêt, une richesse nationale".
Ce décors protecteur qui rajoute un ciel verdoyant à la vie est propice à la rêverie, à l'idéal. Les arbres oxygènent autant qu'il maintiennent nos idées. En effet du point de vue duc cycle naturel, les arbres assurent une très grande responsabilité car ils absorbent le gaz carbonique pour en restituer de l'oxygène. Un moteur qui non seulement ne pollue pas mais nourrie la planète. Qui n'a jamais fait l'expérience des ballades dominicales dans la forêt ? Vous savez ce genre de rites où chaque randonneur que l'on croise raconte avec fougue et passion ses problèmes comme il évoque le reste du temps ces projets à avenir. La forêt serait-elle à ce point porteuse d'utopie ?

Interviewé par un journaliste à propos de ce qu'il jugeait comme bien géré dans le cadre de l'intervention publique du pays, Jacques ATTALI répond l'Office National des Forêts. Cette réponse peut surprendre tant elle est en apparence très éloignée des problématiques économiques et sociales qui se jouent quotidiennement au coeur de la société. Pourtant si on y réfléchit, la forêt est le poumon de l'humanité. Et à l'image de l'individu dont cet organe est sain, le monde peut se féliciter que son poumon ne présente pas de troubles.

L'or vert représente bien au-delà de la forêt tout le potentiel économique qui réside dans le filière que l'on qualifie de verte. Non seulement les emplois de demain mais surtout l'objet de toutes les activités liées à la préservation de l'environnement.
En dehors de l'usage que l'on en fait la nature est source de richesse. Autrement di si elle peut apporter l aprospérité elle est déjà une richesse à l'état pur.

Chateaubriand disait « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Puisse-t-il ne pas avoir été visionnaire.