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08/07/2014

Edito des idées | Le voyage, une évasion intérieure

VOYAGES Il existe autant de destinations que de manières de voyager. Des horizons lointains aux proches contrées ; des courbes urbaines aux campagnes reculées ; des récifs montagneux aux plaines maritimes... les paysages de l'évasion sont pléthores. Et les moyens de s'y rendre tout autant. Il y a ceux qui privilégient les modes doux, individuels ou collectifs sans oublier la marche à pieds qui ouvre à un voyage intérieur. Multiples, ces formes de voyage sont aussi complémentaires les unes que les autres. Et le choix idéal serait de les vivre toutes au cours d'une vie. Car, bien entendu, le voyage est une aventure humaine à renouveler sans cesse pour découvrir et se découvrir. 







"Il n'y a ni saison, ni destination, ni compagnie qui ne soient plus propices aux voyages que le chemin de l'évasion " 








30/06/2014

DOSSIER | Le voyage, s'évader pour mieux revenir



Editorial | Evasion intérieure


Il existe des caractéristiques conventionnelles au voyage qui s'illustrent par la destination, le temps du séjour ou encore les préparatifs de celui-ci.  Et une méthode aussi. Tous les guides vous le diront, qu'ils soient physique, numérique ou de papier... sans mysticisme, il faut se laisser happer par l'ambiance, la culture, la vie quotidienne des régions que l'on traverse pour goûter la saveur d'un voyage. Les cinéastes Woody ALLEN  dans Vicky Christina Barcelona ou encore Cédric KLAPISH dans l'Auberge Espagnole, ont très bien décrite la méthode.  Il faut accepter de se laisser perdre dans les rues d'une ville afin de découvrir les charmes qu'elle arbore. Des charmes parfois tout en rondeur lorsque le relief se présente à nos yeux à l'image de Prague ou de Lyon.

[La vie est un voyage où l'existence se révèle hors des sentiers battus.]

Tout voyage se distingue également par une sa singularité qui fait de lui une expérience inédite mais lorsque celui-ci se renouvelle. Présent à l'esprit durant toutes les étapes de sa préparation et au-delà du retour à travers les souvenirs qu'il aura fait exister, le voyage est une traversée qui ne se limite pas au seul du temps de départ. Il fait naître une histoire qui stimule l'expérience de chacun.
Aussi lointaine que soit la destination de son voyage, le temps d'un séjour, aussi court soit-il, ramène à soi. Qu'on le veuille ou non le dépaysement se veut introspectif. Un voyage rayonne dans l'espace intérieur au gré des découvertes. Comme si l'inédit des situations vécues éveillait une partie enfouie de soi. En ce sens, l'évasion n'est pas une fuite mais le retour à soi-même. Ni retour en arrière, pas plus que projection dans l'avenir. L'évasion, c'est l'espace d'un instant reprendre son souffle. Et pour ce faire, se tenir en suspension. Et pour cela, il existe différentes manières de s'évader. Physiquement ou encore par la pensée. Se souvenir d'un séjour en se repassant à l'esprit des paysages, des rencontres ou d'autres anecdotes fait partie intégrante de l'itinéraire d'un voyage. Car chaque périple laisse des empreintes dans nos vies et jalonne ainsi nos parcours.  Le voyage bien entendu mais toutes autres sortes de distractions qui nous permettent de se libérer l'esprit.


Au sommaire de ce dossier, retrouvez :

[Médito] Pérégrinations
[Débat] Quelles destinations pour les vacances ?
[Expertise]Le goût des autres
[Expresso] Des vacances à vivre
[Initiative] Retour à soi
[Regard] Voyager
[Lectures]Carnet de route
[Live] Nuits blanches - Benjamin Biolay
[Voyage]Retour d'Istanbul

06/04/2014

[Voyages] Rwanda, mon horreur

Les violences à l'égard des peuples, qui plus est dans le cas de génocides génèrent deux types de cicatrices profondes. Il y a celles visibles des villages en ruines qui témoignent des heurts et portent les stigmates de la haine sans concession. Et surtout celle des consciences qui s'illustrent par une double violence physique et psychologique. Dans les deux cas, les cicatrisations nécessitent du temps, de l'énergie et une oeuvre collective. Il reste cependant plus évident de reconstruire des murs que de vivre en paix avec le souvenir. Les meurtrissures du passé se transmettent de génération en génération, laissant le soin au descendant d'exécuter une partie du deuil dans le silence en surface et le bruit intérieur. Pourtant agir sur son environnement influe sur sa propre existence. 

Vingt après le génocide, le Rwanda s'est reconstruit un nouveau visage à travers un travail sur l'urbanisme qui permet d'effacer les stigmates de la terre. Qu'en est-il de la mémoire ? La commémoration est un acte essentiel dans l'avancée de la civilisation. Elle permet la reconnaissance favorise la reconstruction. 

Vingt ans c'est une durée qui se mesure à la lumière des circonstances. A la fois long car l'espace d'une génération et court sur l'échelle de la diplomatie. 

22/12/2013

[Voyage] Barcelone, ville moderne

Si Barcelone n'est pas la capitale administrative de l'Espagne, elle peut tout de même s'enorgueillir d'être une ville moderne à travers l'art déco qu'elle arbore à même les rues. La cité d'artiste doit également être fier de compter dans le palmarès des villes à avoir accueilli les Jeux Olympiques en 1992. Enfin, elle préside aux destinées de la Catalogne, riche d'une culture culinaire, linguistique et artisanale qui dépasse les frontières nationales. 




Barcelone est une ville résolument moderne reconnaissable parmi tant d'autres non pas à travers un seul mais une multitude d'édifices et d'infrastructures originales (La Sagrada Familia...) Ces façades contemporaines qui épousent autant l'environnement naturel que l'imaginaire ne sauraient pour autant faire oublier les traces d'un riche passé. 

L'identité historique : aux origines antiques de la ville

Comme toutes les villes qui se respectent, Barcelone possède une histoire dont certains repères illustrent encore le décor. Ainsi la Plaça Nova révèle les traces de la ville antique : Barcino. Il y a là la Cathédrale ainsi que le marché des antiquaires.
La chaussure témoigne également de l'identité de la ville et notamment à travers la célèbre espadrille. Pas une couleur ne manque dans la déclinaison arc en ciel de ce léger soulier de toile que sont fières de valoriser les vitrines des magasins. 



La Rambla : artère principale de la ville

Le pouls de la ville bat son plein de jour comme de nuit dans cette immense avenue digne d'un petit champ Elysée. Surtout à la période de fêtes de fin d'année où scintillent les guirlandes multicolores qui se marient à merveille avec les vêtements colorés des prestigieuses marques du pays : Desigual, Zara et autre Mango. La vie prend ici sa source au coeur de la ville et descend se jeter jusque dans la méditérannée qu'accueil le port aux activités multiples : tourisme, commerce, transport... Dans son passage, la Rambla, nom donné à cette avenue n'oublie pas de desservir les rues étroites qui regorgent d'artisans et de scènes de la vie quotidienne qui ne ressemblent en rien à la vie ordinaire puisqu' ici, le sang est chaud.






Le modernisme : l'urbanisme comme matière première

La ville qui s'élève sous nos yeux se présente comme une immense toile que les artistes ont façonné à même la peau. Il n'est pas nécessaire de fréquenter les musées pour admirer les oeuvres d'art qui ponctuent la ville et ennoblissent ainsi l'asphalte et le béton. Cette proximité agrémente la vie autant qu'elle embellie la ville et donne une seconde vie, l'hiver, au soleil d'été. Au bord de la mer ou au creux du coeur de la ville, les épreuves d'artistes des célèbres Gaudi, Miro et d'autres Picasso reflètent l'âme des espagnols. Car, au bord de la Méditerranée, la vie s'extériorise sans ostentation mais avec une simplicité décomplexée. L'esthétique se présente comme un art de vivre dont chacun devient adepte. Si, comme on le prétend ailleurs, la musique adoucie en effet les moeurs, ici la peinture et la sculpture cultivent le tempérament passionné d'un peuple-soleil.

26/04/2013

[Voyage] Lisbonne, étape des grands voyageurs

Port de plaisance comme de commerce, Lisbonne a l'attache des voyageurs de tous horizons et des vaisseaux les plus variés. Au cours de son histoire la ville a connu de grandes tempêtes climatiques et militaires. Comme tout morceau de terre qui s'avance dans la mer, il devient un territoire de conquête.




Découvrir le monde
Vasco de Gama figure comme le plus intrépide.


Un mode de déplacement mythique

Que serait Lisbonne sans son tramway jaune ?

27/08/2012

[Voyage] Cités impériales, villes couleurs

Maroc. Longtemps ce nom est demeuré pour moi une destination lointaine et proche à la fois. Un pays étranger mais non moins dénué de rêve. Et par conséquent, accessible uniquement par la voie onirique, qu'il s'agisse du roman ou du récit.

                          [Photo : Franck CABON]

Un ami qui s'y rend régulièrement en a fait depuis de longues années son repaire. Il me conte régulièrement ses périples, me décrit la morphologie escarpée du désert et évoque avec passion le climat de cette contrée, au large de la méditerranée. Au début de cet été, je me suis à mon tour laissé allé à cette destination très courue bien qu'au demeurant mystérieuse. Il faut découvrir le méandre des ruelles dans les médinas, fuire les Ryad et palaces afin d'échanger avec les autochtones et boire le thé à la menthe... sans sucre. Ici, c'est possible


A l'image de la médina (villes marocaines), il existe de multiples portes d'entrée pour découvrir le Maroc. Le parcours que j'ai suivi m'a conduit au coeur des villes impériales du pays : Casablanca, Fès, Meknès, Rabbat et Marrakech. Ce sont des villes aux couleurs singulières. Bleu, vert, et rouge

Et puis, à Marrakech, ville touristique par excellence, le jardin majorelle offre un lieu de ressource idéal, loin de la torpeur des clubs.


13/08/2012

[Voyage] Paname, ville écrin


Existe-t-il une autre ville au monde que Paris où l'activité de "flâner" prend un sens aussi précieux ?


Partout dans le monde il est convenu d'entendre dire que Paris est une ville où la réalité devient rêve.  Comment ne pas s'émerveiller lorsque chaque coin de rue vient sublimer le quotidien. La métropole-poétique est un repaire pour les créateurs de tous poils et un écrin pour leur projet. Paris est une ville où le romantisme se conjugue à tous les temps. Celui du 19e siècle moins fleur bleue que rationnel, l'existentialisme d'après guerre à saint germain des prés où les actes prennent le pas sur les discours, la vie d'artiste du Marais, les affaires de la Défense, le souffle démocratique des institutions tourné vers l'Europe et le Monde. Le tout unifié par la Seine qui irrigue, sculpte et libère les esprits de tous ceux qui s'aventurent le long de son lit.  

A marcher dans les rues de la capitale des coeurs, il semble que c'est tout cela qui nous emporte. 

Pour toutes ces raisons et d'autres encore, il fait bon flâner dans Paris en ce début du mois d'août. Malgré quelques irréductibles touristes, le temps d'un été, l'attrait capital se voit délocalisé à Londres où se déroulent les JO.

16/02/2012

[Médito] Le goût des autres

Appréhender une culture qui nous est étrangère est toujours un exercice délicat. Tout d'abord parce que l'inconnu demeure quoi qu'on en dise, une source de déstabilisation en raison de la perte de repères qu'il occasionne. Mais également parce que le fait de cotoyer une nouvelle culture pousse tout voyageur dans ses propres retranchements et le ramène par conséquent à des réflexes identitaires. C'est par conséquent naturel. 


Cependant, pour se mettre en situation réelle de découverte, la comparaison doit très vite laisser la place au lâcher prise.
C'est la raison pour laquelle, il est non seulement vain mais indécent d'effectuer des hiérachies entre cultures comme l'a fait récemment le Ministre de l'intérieur français. Si les anthropologues et autres ethnologues qui pour mieux décrypter les rites culturels procèdent régulièrement à des classifications, ils s'exonèrent bien entendu de tout jugement de valeurs. 

[Le respect de l'autre passe par une acceptation de ses pratiques culturelles, le goût des autres provient de l'envie de découvrir chez l'autre sa singularité]




Comme le souligne la psychologue Lily JATTIOT : être humain, c'est être en relation [...]Passer du un au deux est vital.

13/02/2012

[Voyages] Indochine

Vue d'Europe, l'Indochine fait rêver autant qu'elle interpelle. Elle fait rêver par son exotisme, l'horizon lointain qu'elle incarne ainsi que les joyaux dont elle regorge. Le Temple d'Angkor, la Baie d'Along, Ho Chi Minh, le delta du Mékong. Ces richesses du passé, fruit de la nature et du travail forcené des hommes sont équitablement contenues dans les trois pays que compte l'Indochine : le Laos, le Cambodge et le Vietnam. Au cours de notre périple, nous visiterons les deux derniers en laissant pour plus tard le Laos. Faute de temps, nous ne pourrons pas voir non plus les Minorités du Nord du Vietnam. Le Vietnam interpelle en raison de la fin de colonisation tragique et le Cambodge à travers le génocide entre les Khmers rouge et blanc. 

12/02/2012

[Cambodge] Culte


Alors que la religion majoritaire au Cambodge est le bouddhisme, celle-ci se trouve mêlée à l'hindouisme dans la pratique. La culture Khmer est en effet influencée à la fois par la Thaïlande et par l'Inde. C'est ce dont témoigne le Temple d'Angkor que nous visitons ce jour.

Le bouddhisme est, selon les points de vue traditionnels, une philosophie, une spiritualité ou unereligion apparue en Inde au ve siècle av. J.‑C. Issue des enseignements de Siddhārtha Gautama (l'« éveillé »), considéré comme le Bouddha historique, cette religion ne reconnaît aucun dieu, les bouddhistes vénère le Bouddha. Cette religion-philosophie se présente comme une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir égotique et de l'illusion causes de la souffrance de l'homme. L'éveil est une base à l'action altruiste.
Au simple coup d'oeil, tous les Bouddha se ressemblent. A y regarder de plus près, chacun possède une signification particulière. La disposition de ses mains illustre le message qu'il délivre. Des Bouddha, il en existe de toutes sortes :
- la mains droite au dessus de la main gauche : méditation
- la main droite qui désigne le sol : il prend la terre à témoin
- les bras croisés sur sa poitrine : le mélange des castes
- les deux mains ouvertes de face : il prône la paix.
- la main droite ouverte de profil : la connaissance.  

11/02/2012

[Vietnam] Delta

La visite du Delta du Mékong signe pour notre voyage la transition entre le Vietnam que nous quittons après une dizaine de jours et le Cambodge que nous allons à présent découvrir.

10/02/2012

[Vietnam] Alimentation



La pratique culinaire est multiple. Il semble en effet, qu'il n'y ait aucun produit, pas un animal même qui n'échappe à la dégustation. Les plats sont extrêmement variés et par conséquent les cartes des restaurants sont fournies. Boeuf, poulet, chèvre ou poisson d'eau douce comme de mer mais encore chien, tortue et serpent...
Les préparations sont toutes aussi diverses. La cuisson alterne entre grillades sous la forme de brochettes, viande bouillie, beignets frits ou la soupe réccurente pour ne pas dire systématique. A chaque heure du jour comme de la nuit.
Le repas se présente sous la forme d'une série de plats où se cotoyent sans problème la viande et le poisson, les légumes et les fruits. Ainsi une même soupe peut contenir du poisson, de l'ananas avec quelques morceaux de viande. 

09/02/2012

[Vietnam] Villes


Parmi les villes que nous visitons au Vietnam, chacune possède une identité bien particulière dans la dynamique du Pays. Voici un florilège de quatre villes comme quatre facettes d'un même visage.

Hanoi est bien entendu la ville qui incarne la dimension politique du Vietnam car elle est la capitale. Au nord du Pays, elle accueille 3 millions d'habitants. Sur la photo on peut voir le tombeau du célèbre révolutionnaire Ho Chi Minh.



Hué est quant à elle plus modeste avec 120 000 habitants. Elle représente la culture car comme beaucoup de ville du pays, elle compte une université ainsi qu'un riche programme d'animations, expositions...




 Saïgon appelée aussi Ho Chi Minh en hommage au célèbre leader politique reste le symbole de l'activité économique avec 7 millions d'habitants.

Hôi an est la cité touristique car elle est toute proche des côtes de la mer de Chine, la station balnéaire du Vietnam. Mais également car l'artisanat y fait florès.

08/02/2012

[Vietnam] Habitat

L'habitat est un angle privilégié pour découvrir le fonctionnement d'une société. Cela est vrai pour observer les codes de la vie quotidienne autant que pour se représenter la culture, son patrimoine et histoire. Ici le Vietnam. 



Les vietnamiens vivent encore souvent en famille élargie et 80 % de la population vit en campagne. Ainsi, dans les minorités on trouve des habitations sur pilotis en bois, bananier, chaume... l'objectif premier étant la protection contre la faune sauvage et les intempéries.
Les toits étant alors très pentus et hauts. Enfin, le dessous de l'habitation constitue un préau. Les différents niveaux garantissent à chaque saison une température idéale.
D'autres formes d'habitats traditionnels sont des longères de torchis et chaume implantées pour former une courq. chacune d'entre elle à une fonction : réception et cuisine, chambre, métier à tisser et autres travaux intérieurs, entrepôt pour le riz récoltés.
La grande cour sert aux fêtes et travaux agricoles.
Les villages flottants de pécheurs rencontrés dans la baie d'Along sont de petites maisons en bois très colorés.

[Les formes architecturales vietnamiennes sont très variées et répondent le plus souvent à un soucis pratique pour s'adapter au milieu et aux matériaux naturels d'une part, et aux métiers de leurs habitants, d'autre part.]

Dans les campagnes les maisons sont en briques, tuiles ou toles ondulées, plutôt mitoyennes ou séparées par de petites allées. Elles donnent à même la voie ou sont en recules, l'avant sert de potager ou de cours. Cette cour est particulièrement importantes socialement et constitue un véritable prolongement de la partie privative. Les vietnamiens vivent toujours dehors.

Plus on se rapproche des ville et plus ça monte !

Les maisons restent majoritairement individuelles et mitoyennes plus on s'approche des centralités. 2 étages à Haïphong et jusqu'à 4 dansla banlieue d'Hanoï. Elles sont étroites de façade et profondes, peu de balcon, pas de décrochés, les toites sont plus en débors au sud du pays pour abriter les ouvertures des rayonnements du soleil.
La façade présente à chaque étage de grandes portes fenêtres à petits carreaux de bois et chassis de bois semblables à des fenêtres intérieurs. Les crépis sont bruts de ciments, bleu ou vert, parfois jaune. Le rouge, sacré, reste résrvé aux Pagodes.
Le RDC est globalement réservé à une activité commerciale : produits manufacturés, petites alimentations, gararges pour scooters...
Reste de la collectivisation sans doute, très peu de clôture entoure les propriétés, habitation et parcelle cultivée, elles sont le plus souvent naturelles. De grands panneaux présentent des projets d'aménagements urbains complexes avec des logements collectifs à l'occidentale. Ces immeubles ou ces tours, plutôt, sont assez luxueuses, il n'est pas rare d'y trouver une barrière et un gardien et représentent la modernité et l'ouverture économique du Vietnam.
En ville, des villas et bâtiments administratifs du Partis porte le poids de l'histoire coloniale du pays. La France a laissé de riches propriétés aux solides propotions. Le style colonial très apprécié par les autochtones,est composé de batisses avec peron de quelques marches, chapiteaux, colonnes très grandes ouvertures, aux étages des balcons dominentde luxurieux jardins. enfin, les couleurs sont jaunes pales et corniches blanches.   

M.C-H

07/02/2012

[Vietnam] Climat


Lorsque nous prenons le bateau ce matin afin de remonter les fleuve des parfums le soleil brille au milieu d'un ciel azur. La température est à son comble car elle atteint 30°. Rien à voir avec les malheureux 15° que nous avions à Hanoï. Et sans transition. A mesure que nous descendons vers le sud, la chaleur se manifeste. C'est le printemps avant l'heure occidentale et pourtant bel et bien le début de cette saison ici. Cette chaleur ne masque pourtant pas totalement l'humidité ambiante persistante. 
En été, la température peut s'élever jusqu'à 40° avec 80% d'humidité. De part la mousson l'année se distingue en deux grandes périodes : six mois de pluie et six mois de chaleur. Par ailleurs, les 4 saisons restent inchangées.

06/02/2012

[Vietnam] Guides


Nous quittons à l'aéroport notre premier guide, Hung et le chauffeur qui nous ont apporté leur précieux conseils et informations lors de premiers jours de notre séjour. A notre descente d'avion à Hué, une autre guide nous attendra.  

Partis à deux pour réaliser cet itinéraire en Indochine, nous nous sommes entourés de conseils et de documents afin de favoriser les conditions de notre voyage.

Au total, 4 guides locaux nous auront accompagnés au cours de ces 15 jours. Chacun nous dispensant autant l'histoire de la région visitées que des anecdotes liées à la vie quotidienne. Au-delà de l'échange de connaissance, c'est chaque fois une rencontre humaine. Ils s'agit pour la plupart de guides de personnes natives de la région qui s'adressent à nous en tant que garant d'un savoir mais également d'habitant qui participe à la vie locale. Deux des guides que nous avons eu ont exercé précédemment une autre activité professionnelle. L'Indochine étant devenue une destination touristique au début des années 2000, c'est à cette époque que les pays qui la composent connaît l'essor économique et des nouveaux métiers qui l'accompagnent.

A notre descente d'avion à Hanoï, Huong nous attendait et dans sa volonté débordante de nous faire découvrir sans plus attendre sa ville, il nous proposa dans la foulée une petite virée en cyclo-pousse.

Louan nous a transmis quant à elle sa sensibilité culturelle.

Dan était de tous, celle dont le discours était le plus formalisé

Ri a connu le génocide khmers. De cette période, il ne souhaite pas vraiment en parler mais admet qu'il est indispensable d'alimenter le devoir de mémoire. Ancien médecin, il a exercé son activité au sein de Médecin Sans Frontières et ainsi mis en pratique humanisme. Aujourd'hui, guide, il est pédagogue et a toujours une attention pariculière sur notre bien être. Sans doute une déformation professionnelle de son premier métier.  

05/02/2012

[Vietnam] Eau


Du nord au sud, le Vietnam longiligne est bordé d'eau. La mer est un bien précieux car elle nourrie les hommes à travers l'activité de la pêche. Et elle facilite également le transport maritime et par conséquent le commerce.
A l'extrême sud du Pays, la mer offre également des stations balnéaires en raison d'un climat plus propice. 

Mais l'eau, c'est aussi l'eau douce utilisée pour l'irrigation. Elle apporte une source pour les cultures et notamment les rizières. 

L'eau potable est rare. C'est un indicateur de la situation d'extrême pollution dans laquelle vit le Pays. Et sans doute la traiter serait un effort indispensable à faire au service de la population et donc de la santé publique. 

03/02/2012

[Vietnam] Deux roues



Les deux roues font florès dans les villes comme à la campagne. On trouve peu de vélos et une multitude de scooter et petites motos. Les moteurs des deux roues oscillent souvent entre 150 et 250 cm3. Ils ne sont donc pas très puissants mais tout à fait suffisant pour la circulation. Les flux sont extrêmement importants et voiture, vélo et cyclomoteurs se confondent sans qu'aucun ne soit prioritaire. La seule règle qui semble avoir cours dans les faits est la priorité de tous sur les piétons. Traverser la rue devient dans ce cas un exercice périlleux. Pour cela, notre guide a un secret. Il faut fermer les yeux et avancer.Et de fait ça marche. Chaque conducteur manie à merveille son guidon ou son volant pour contourner n'importe quel obstacle. A telle enseigne qu'il est rare que les véhicules s'arrêtent. Ils ralentissent tout au plus.

02/02/2012

[Vietnam] Pagode


"Le bonheur pour le peuple et la paix pour le pays" c'est le message qu'elle porte. La Pagode est un lieu de culte tradtionnel pour les bouddhistes. A notre arrivée, c'est le premier édifice que nous allons visiter. On en trouve très facilement tant elles sont nombreuses. A la période où nous nous y rendons, ils sont très décorés de fleurs et d'offrandes. Les fidèles sont nombreux à y vénérer les bouddha énormes et de couleurs vives. Il y a un flux ininterrompu de Vietnamiens toute la journée. Cela s'explique par la période où nous nous trouvons qui suit la fête du Tet et où il n'est pas rare que les fidèles y passent plusieurs heures.
La religion Bouddhiste concerne, au Vietnam, 80% de la population. Les 20% restant se répartissent équitablement entre une moitié de catholique et l'autre d'athées.
Il continue de s'en construire. Nous en avons visité une récemment érigée ainsi que la plus ancienne qui date de 1906 et se nomme Pagode de la Dame céleste (ici en photo).


Dans chaque pagode on retrouve invariablement 3 statues de Bouddha alignées qui représentent consécutivement : passé - présent - futur (avenir).
D'autre part, 2 autres statues de Bouddha, placées de part et d'autre à l'intérieur de la pagode illustrent respectivement l'une le bien et l'autre le mal et se font face.