
En plein coeur des élections régionales, c’est l’occasion de se questionner sur l’ « anatomie sociale d’un vote », pour reprendre ici les termes de Dominique Goux et Eric Maurin. C’est là une tâche complexe car de nombreux paramètres se dégagent de ce processus. Néanmoins, quel que soit le mandat brigué, un des fondements à ne pas oublier se caractérise par sa dimension territoriale.
Car le territoire constitue la base de l’élection. Ce terme polysémique est à notre époque largement utilisé dans le langage des techniciens. On en oublie parfois la composante culturelle. Pourtant, celle-ci me semble primordiale. En effet, le « territoire » s’illustre par des composantes diverses : la géographie, les pratiques culturelles, l’histoire, l’économie, les populations. C’est une représentation bien réelle des dynamiques : sociale, culturelle, environnementale et économique.Dans son projet, tout candidat à une élection doit en apprivoiser chaque aspect avec précision. Car à partir de ces nombreux visages, le territoire représente les fondations de l’engagement d’un élu et incarne le socle de sa légitimité. Pour mener à bien sa démarche, le candidat doit enfin se saisir avec méthode et parcimonie de cet ensemble composite.Le territoire en tant qu’espace de vie matérialise ainsi l’histoire des habitants. Son patrimoine est porteur d’un sens qu’il faut savoir appréhender sans pour autant s’y résigner. Encore moins refuser de le voir s’ouvrir. Car un bassin de vie est d’abord une terre d’accueil. Au regard des évolutions sociologiques induites par les migrations de la population, deux dimensions concomitantes se dégagent parmi les habitants d’une commune : les résidants de longues dates attachés au patrimoine, fruit de leur histoire personnelle ; et les nouveaux habitants qui portent en eux l’expérience vécue sur d’autres territoires et sont dotés d’une capacité d’adaptation. On observe là deux processus identitaires spécifiques et en apparence difficilement conciliables.
Quand on est citoyen, votez est un droit et un devoir. Un droit car ce geste marque notre possibilité d'influer sur la vie publique alors que tant de peuples vivent dans des sociétés non démocratiques où l'instrumentalisation du pouvoir est d'usage. Un devoir, car sans être plus intéressé que cela par ce qui se passe dans la cité, votez c'est le geste minimum pour témoigner notre considération aux autres. Votez, un geste philanthropique.N'oubliez pas ce geste citoyen, votez utile !
Car le territoire constitue la base de l’élection. Ce terme polysémique est à notre époque largement utilisé dans le langage des techniciens. On en oublie parfois la composante culturelle. Pourtant, celle-ci me semble primordiale. En effet, le « territoire » s’illustre par des composantes diverses : la géographie, les pratiques culturelles, l’histoire, l’économie, les populations. C’est une représentation bien réelle des dynamiques : sociale, culturelle, environnementale et économique.Dans son projet, tout candidat à une élection doit en apprivoiser chaque aspect avec précision. Car à partir de ces nombreux visages, le territoire représente les fondations de l’engagement d’un élu et incarne le socle de sa légitimité. Pour mener à bien sa démarche, le candidat doit enfin se saisir avec méthode et parcimonie de cet ensemble composite.Le territoire en tant qu’espace de vie matérialise ainsi l’histoire des habitants. Son patrimoine est porteur d’un sens qu’il faut savoir appréhender sans pour autant s’y résigner. Encore moins refuser de le voir s’ouvrir. Car un bassin de vie est d’abord une terre d’accueil. Au regard des évolutions sociologiques induites par les migrations de la population, deux dimensions concomitantes se dégagent parmi les habitants d’une commune : les résidants de longues dates attachés au patrimoine, fruit de leur histoire personnelle ; et les nouveaux habitants qui portent en eux l’expérience vécue sur d’autres territoires et sont dotés d’une capacité d’adaptation. On observe là deux processus identitaires spécifiques et en apparence difficilement conciliables.
Quand on est citoyen, votez est un droit et un devoir. Un droit car ce geste marque notre possibilité d'influer sur la vie publique alors que tant de peuples vivent dans des sociétés non démocratiques où l'instrumentalisation du pouvoir est d'usage. Un devoir, car sans être plus intéressé que cela par ce qui se passe dans la cité, votez c'est le geste minimum pour témoigner notre considération aux autres. Votez, un geste philanthropique.N'oubliez pas ce geste citoyen, votez utile !
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