Une fête du travail qui offre une journée de temps libre, serait-ce une particularité française ? Ce samedi, 1er mai une fois n’est pas coutume la plupart des magasins étaient fermés et c’est tant mieux. Car nous n’avons pas si souvent l’occasion de voir le pays vaquer à ses occupations personnelles en simultané.
Sans faire dans la contradiction la vraie fête pour le travail serait de le voir distribué auprès de tous. Partager le travail, voilà une idée fameuse qui a d’ailleurs déjà été envisagée. Mise en place même. Mais qui ne s’est pas avérée si fructueuse qu’elle aurait dû l’être.
Le monde évolue avec les tribulations qu’on lui connaît et pourtant le calendrier demeure imperturbable. Un invariant qui reste somme toute un repère dans ce flot ininterrompu de dérèglement. C’est assurément pour cela qu’il est indispensable de conserver ce type de marqueur temporel qui assure pour l’homme une véritable fonction pour exister.
Ne serait-ce pas une bonne idée de créer une journée où l’on ne parle pas de travail ? Une journée de loisirs comme une fenêtre ouverte dans le rythme incessant de nos vies. Un moment de plaisir que chacun conjugue à sa guise. Une journée de retrouvaille, de solitude, de chance. Une journée de plus certes mais une journée pour soi.
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