Dans une tribune parue dans "Le Monde", un collectif d'intellectuels vient de publier un appel pour une intervention en Libye. Oui, il faut intervenir en Libye et vite ! - LeMonde.fr
A l'heure où j'évoque le sujet, la reconquête du dictateur est en marche. Non pas que la soif de liberté dont témoigne la jeunesse arabe se soit tarie, mais les forces armées du colonel Kadhafi font leur oeuvre. Et sans le moindre cas de conscience, "purge les villes", s'adonne à des actes de torture et d'assassinat.
Le printemps arabe qui s'est manifesté comme un formidable soulèvement du peuple contre l'oppression d'un régime totalitaire appelle aujourd'hui un second souffle. Né de l'intérieur du pays car porté par les habitants eux-mêmes, ce mouvement doit être soutenu par une dynamique extérieure. Il doit être accompagné de la part de pays aujourd'hui solidaires et demain partenaires d'un nouveau gouvernement élu démocratiquement. Voici pourquoi la siutation impose d'agir dès à présent. Néanmoins, l'urgence ne doit pas mener à des erreurs.
Alors que faire ? Le choix des armes ?
Au regard de l'expression démocratique qui se dégage de la part des peuples arabes, nul ne peut en ignorer aujourd'hui l'importance pour demain. Nous vivons un tournant de l'Histoire. Les Etats de la planète ne peuvent rester ni neutres, ni muets. En matière de diplomatie, le silence est une forme de langage.
Néanmoins, entre le mutisme et l'ingérence, deux extrémités de l'intervention publique, il existe, à n'en pas douter, un chemin qui marque le respect sans favoriser l'assistanat.
Dans quelques heures, des frappes autorisées par l'ONU vont avoir lieu dans quelques ponts stratégiques du pays. Ces bombardements doivent avoir pour effet de bloquer les aéroport afin de créer une situation de blocus pour le pays. Mais ne vont-elles également attiser la folie du tyran ?
A l'heure où j'évoque le sujet, la reconquête du dictateur est en marche. Non pas que la soif de liberté dont témoigne la jeunesse arabe se soit tarie, mais les forces armées du colonel Kadhafi font leur oeuvre. Et sans le moindre cas de conscience, "purge les villes", s'adonne à des actes de torture et d'assassinat.
Le printemps arabe qui s'est manifesté comme un formidable soulèvement du peuple contre l'oppression d'un régime totalitaire appelle aujourd'hui un second souffle. Né de l'intérieur du pays car porté par les habitants eux-mêmes, ce mouvement doit être soutenu par une dynamique extérieure. Il doit être accompagné de la part de pays aujourd'hui solidaires et demain partenaires d'un nouveau gouvernement élu démocratiquement. Voici pourquoi la siutation impose d'agir dès à présent. Néanmoins, l'urgence ne doit pas mener à des erreurs.
Alors que faire ? Le choix des armes ?
Au regard de l'expression démocratique qui se dégage de la part des peuples arabes, nul ne peut en ignorer aujourd'hui l'importance pour demain. Nous vivons un tournant de l'Histoire. Les Etats de la planète ne peuvent rester ni neutres, ni muets. En matière de diplomatie, le silence est une forme de langage.
Néanmoins, entre le mutisme et l'ingérence, deux extrémités de l'intervention publique, il existe, à n'en pas douter, un chemin qui marque le respect sans favoriser l'assistanat.
Dans quelques heures, des frappes autorisées par l'ONU vont avoir lieu dans quelques ponts stratégiques du pays. Ces bombardements doivent avoir pour effet de bloquer les aéroport afin de créer une situation de blocus pour le pays. Mais ne vont-elles également attiser la folie du tyran ?
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