26/08/2008

La plage, symbole de l'été

Sans exclusive, la plage incarne le symbole des vacances pour des milliers d’estivants. Chaque année, par myriades, les pieds des vacanciers viennent fouler le sable chaud. L’espace d’une brève saison, cette étendue déserte le reste de l’année, se pare d’une forêt de parasols. Une ritournelle estivale insatiable.

En position verticale ou horizontale, c’est selon. Les vacanciers passent des journées entières sur cette surface plane. Le roman de l’été ou une revue entre les mains, à l’ombre d’un parasol, un couple se prélasse. Les enfants élaborent avec concentration le château dont ils rêvent pour leur vie d’adulte tandis que des beaux gosses observent avec intérêt les formes des femmes qui les entourent. D’aucun se laisse aller aux plaisirs du farnienté.Une odeur d’huile à bronzer se répand dans l’air se mêlant à celle des crustacés… un goût de sel se libère sur les lèvres. En arrière, des élégants cyprès s’élèvent de toute leur hauteur. Pas de doute, l’été est là faisant oublier les soucis quotidiens. Paradis des salariés depuis les congés payés, les plages se présentent comme le tapis de quelques douces rêveries et de la relaxation incontournable. Tout le monde en conserve le souvenir. Il faut se remémorer tous les bruits qui parviennent à nos oreilles lorsque, allongés sur le sable, on somnole. A quelques mètres à peine, la mer livre son reflux dans un mouvement de berceuse. Les baigneurs s’adonnent alors aux plaisirs de la pêche, de la baignade, des jeux et sports nautiques nus ou en maillot. On perçoit des rires d’enfants emportés par le souffle du vent. Dans le ciel, quelque cerfs-volants planent. Même avec les yeux fermés, on en ressent leur présence. Une ombre posée sur nos paupières qui ne parviennent pas à garantir la pénombre. Et puis le soir s’invite. La lune opale qui se dévoile sur l’eau à travers des reflets d’argent. Les amoureux, mains dans la main, qui se promènent sur la digue. Chacun souhaitant la ballade interminable. Des feux sauvages tanguent sur le sable conduits par des flammes ardentes. La symphonie des guitares attise le brasier jusqu’au petit matin. La plage dégage un parfum de romantisme. Un matin, la triste nouvelle tombe comme un couperet tout droit sortie du transistor que libère une voix tremblotante : la baignade est menacée par les normes sanitaires. Que nenni ! Sous ce pavé, demeure la plage. Car rien ne peut interrompre l’activité principale des estivants. Qu'elle soit bretonne ou vendéenne, en bordure de la mer du nord ou au xcontours d'une île grecque, la plage est un espace d'évasion.A l’heure où j’écris cela, une majorité de vacanciers a déserté la plage. Reste les agréables week end de septembre qui nous attendent. Et l'évasion peut continuer.

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