A quelques jours des fêtes de fin d'année les guirlandes illuminent les rues. Le week end dernier, c'est à travers les fenêtres d'une polyclinique que je regardais les passants s'émerveiller comme chaque années devant ces éclairages éphémères. De là où je me trouvais la perception de ces temps de fêtes n'est bien sûr pas la même tout comme celle de la vie tout entière. Car dans la circonstance, ce n'est pas aux lumières accrochées aux guirlandes que l'on s'attache mais au fil lui-même. La vie imperturbablement certes, mais sous un autre angle.
"Dormir c'est vivre aussi". Longtemps ce slogan de santé publique m'est resté en tête après que je l'ai lu sur une affiche dans la salle d'attente d'un pédiatre il y a aujourd'hui un grand nombre d'années. A l'époque, ce lieu commun m'avait interpellé. Comment peut-on douter de cette affirmation ? Le sommeil peut-il un jour devenir une fin et non un moyen de gagner des forces pour repartir. J'avais l'âge où l'on ignore encore que la vie n'est pas éternelle. Puis j'ai découvert que pour certains, cette hyporthèse peut les aider à mieux vivre. L'idée d'éternité leur ouvre l'espérance. Pour les autres, on parlera d'espoir. Dans les deux cas, l'espérance comme l'espoir condamnent à l'attente.
Pourtant cette phrase porte un sens tout à fait essentiel. Ce message témoigne de l'importance du repos pour préserver sa vie. Mais également que le sommeil, berceau de nos rêves est également une des portes de l'existence. Bref, l'existence comme un fil ininterrompu, est un bijou et non un simple ornement de façade. Mais il faut savoir en goûter chaque moment afin de les recycler sous la forme de souvenirs.
L'avancée de la recherche scientifique pourtant exceptionnelle à ce jour reste vaine. La vie demeure un mystère pour ne pas dire Le Mystère. De notre place d'Homme, nous détenons pourtant, à quelques exceptions près le pouvoir de la donner ou de la reprendre. Une liberté protégée par un cadre légal. Et même le développement durable, cause unanimement défendue aujoud'hui ne doit pas laisser de côté la bioéthique, autre sujet majeur de ce siècle. Pis, il ne doit pas devenir un alibi à l'eugénisme. Car sous le couvert d'une certaine durabilité, tous les moyens peuvent être envisagés. Il doit demeurer un principe de précaution nécessaire à la préservation de la vie humaine. En aucun cas l'acharnement thérapeutique ne peut être justifié par le souhait de pousser toutjours plus loin les limites humaines. Seul le désir de vivre en est le moteur.
Dans une de ses plus célèbres chansons Serge GAINSBOURG avoue que la vie ne vaut d'être vécue sans amour. Pourtant si l'amour est une ré-jouissance il rend encore plus difficile la séparation au moment ultime. ''Dans l'amour véritable, l'autre ne vous manque pas, même s'il est absent. En vérité, il n'est jamais absent de vous. C'est précisément cela que l'on appelle l'amour'' affirme, rassurant, Denis Olivennes à propos de la philosophie de l'amour.
Comme toutes les belles histoires la vie a une fin mais la manière des histoires elle se perpétue dans la mémoire de ceux qui restent. A la mort de sa fille Jean-louis TRINTIGNANT prononça ces mots : "ne pleures pas celle que tu as perdu mais réjouis toi de l'avoir connue"
En bref et pour rester sur une note musicale, pensons comme souchon : "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie".
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