Je suis encore en nus pieds et les enfants un cartable collé à leur dos. Je vais à la mer, ils vont au travail. C’est l’été indien, l’été qui se poursuit jusque dans l’automne sur le fil d’une flèche décochée en direction du cœur de l’hiver. J’affronte la rosée matinale et la fraîcheur des soirées, au loin on vendange. Le soleil décline plus vite, c’est le sourire aux lèvres que j’avance, bientôt étonnée par la caresse d’une feuille encore verte qui tombe. Je sais que la prochaine pleine lune, la plus prochaine marrée feront descendre la température et ranger les lunettes de soleil. Les tempêtes s’annoncent, l’été s’enfonce. C’est là que je sors mes bottines et me dirige vers le marché en soulevant les feuilles mortes du pied amusé. J’observe une palette harmonieuse de marron, de kaki, d’orange, de rouge, d’ocre, de crème, les couleurs chaudes promettent aux papilles des saveurs suaves. Enfin, le panier rempli et l’écharpe plus épaisse autour du cou, je pense au thé chaud, à la poêlée de champignons, aux châtaignes, aux tomates vertes et aux potirons… Guiseppe Arcimboldo, n’est pas loin de me peindre un profil bien inspiré ! L’été n’est plus que souvenirs qui s’échangent à la table des amis et de la famille comme le bon vin se déguste, l’hiver est redouté : l’automne glorieux et flamboyant vibre alors.
![[Hors-d'oeuvre] L'édito des idées](http://3.bp.blogspot.com/-7zGEF9YnN44/U-yuHqvOaAI/AAAAAAAABXk/ec93kXxe558/s1000/Image3.gif)
Des 4 saisons,
RépondreSupprimerJe suis encore en nus pieds et les enfants un cartable collé à leur dos. Je vais à la mer, ils vont au travail. C’est l’été indien, l’été qui se poursuit jusque dans l’automne sur le fil d’une flèche décochée en direction du cœur de l’hiver.
J’affronte la rosée matinale et la fraîcheur des soirées, au loin on vendange. Le soleil décline plus vite, c’est le sourire aux lèvres que j’avance, bientôt étonnée par la caresse d’une feuille encore verte qui tombe. Je sais que la prochaine pleine lune, la plus prochaine marrée feront descendre la température et ranger les lunettes de soleil. Les tempêtes s’annoncent, l’été s’enfonce.
C’est là que je sors mes bottines et me dirige vers le marché en soulevant les feuilles mortes du pied amusé. J’observe une palette harmonieuse de marron, de kaki, d’orange, de rouge, d’ocre, de crème, les couleurs chaudes promettent aux papilles des saveurs suaves.
Enfin, le panier rempli et l’écharpe plus épaisse autour du cou, je pense au thé chaud, à la poêlée de champignons, aux châtaignes, aux tomates vertes et aux potirons… Guiseppe Arcimboldo, n’est pas loin de me peindre un profil bien inspiré ! L’été n’est plus que souvenirs qui s’échangent à la table des amis et de la famille comme le bon vin se déguste, l’hiver est redouté : l’automne glorieux et flamboyant vibre alors.
Je t'ai reconnu mon printemps !!!
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