27/08/2010

[Initiative] Sauvons Sakineh

Hors d'oeuvre soutient la pétition contre la lapidation de l'iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani. A cet égard nous publions un article signé par Daniel HELBERT, Président de l'Association "Ensemble Agissons".

Chaque jour, les journaux Libération, Elle et La Règle du jeu publient des lettres d'artistes, d'intellectuels, de politiques et de lecteurs en faveur de cette iranienne condamnée à la lapidation. Jane Birkin, Ségolène Royal, Valérie Giscard D'Estaing, Carla Bruni, Isabelle Adjani, Bernard Kourchner, Martine Aubry, Charlotte Gainsbourg et beaucoup d'autres, connus ou anonymes, ont rejoint le combat conduit par Bernard-Henry Levy pour violation des droits de l'homme.
En Iran, dans un pays où la démocratie n'est pas la vertu la mieux répandue, des hommes s'apprêtent à commettre l'irréparable. Devant une foule d'excités, ils lanceront des pierres à la tête de Sakeh, enterrée vivante, jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Les hommes qui ont jugé Sakineh, mère de famille de 43 ans, sont des religieux fanatiques. Celles et ceux qui les suivent sont prisonniers de croyances fondées sur la peur. La peur de l'autre, la peur de la différence, la peur d'être châtié par ceux qui ont bâti les codes et les lois discriminatoires en vigueur dans ce pays.
Comment ne pas s'insurger devant ce verdict. Comment ne pas être touché au fond de soi par cette intolérance et cette violence faite aux femmes qui revendiquent la liberté de vivre. Quelque soit la faute(!) commise par Sakineh au yeux de ses justiciers lapidaires, rien ne peut justifier un tel acte de barbarie.
Les mots sont peu de choses. Seront-ils suffisants pour infléchir la décision d'un tribunal fantôme et fantoche qui, sous la pression internationale, s'apprêterait à commuer la lapidation en pendaison? Nous pouvons en douter. Mais pour Sakineh et ses soeurs maltraitées dans de nombreuses régions du monde, nous n'avons pas le droit de garder le silence. Nous avons le devoir de crier haut et fort: "Arrêtez!"

Daniel HELBERT

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