30/08/2010

[Médito] Tolérance


Les vacances s'achèvent avec leurs lots de déceptions : c'est déjà la fin. Avec leurs souvenirs aussi. Parmi ceux-ci, il y en a dont nous ne pouvons être fier. Je veux bien sûr parler de ces phrases malheureuses que nous avons entendues dans la bouche de nombre de personnalités politiques qu'elles soient aux affaires ou pas. Responsables du gouvernement ou membres de l'opposition. Au plus haut sommet de l'Etat, ce fût un été tristement riche en surenchère. Et selon les mots de l'opposition "un été de la honte". La trêve estivale est terminée, espérons qu'il en est de même avec les amalgames de toute sorte.


Le sentiment d'insécurité naît de la peur, de l'angoisse parfois irrationnelle qui vient se matérialiser autour d'un événement ou d'une circonstance. La peur de l'autre est un sentiment naturel qui'l faut reconnaître. Un sentiment primaire. Un sentiment qu'il est criminel de cultiver.

Assurer la sécurité des citoyens est la mission sinon première au moins primordial d'une nation. Et pour ce faire un des principes premier doit être la tolérance.
Souvent présentée comme une vertue, la tolérance est néanmoins une dimension non seulement nécessaire mais indispensable dans l'exercice de la vie en société au quotidien. Tolérer n'est-ce pas le niveau minimum du vivre ensemble. Car au-delà, on peut encore supporter mais déjà il est possible de supposer qu'un risque se profile à l'horizon. Dans l'usage, ne dit-on pas je tolère cette fois-ci mais n'accepterai pas que cela se reproduise, confiant ainsi, une fois n'est pas coutume, une largesse. En ce sens "tolérer" c'est accepter le cas qui fai texception. Un supplément d'âme ? Non bien sûr. Mais sans nul doute la reconnaissance de la condition humaine qui fait que chaque individu est un être singulier. En ce sens, il s'agit d'une variable d'ajustement qui permettra de mieux garantir la survie d'un système de vie collective.

Pour vivre ensemble, il est plus utile de cultiver la tolérance comme un ferment du sentiment de sécurité.

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