La révolution du jasmin va-t-elle atteindre l'Egypte ? C'est la question que pose Pascale BONIFACE (Directeur de l'IRIS) ce matin. Une manière de montrer les similitudes qui exsitent entre la Tunisie et l'Egypte mais également les singularités qui font que les vertus d'une mouvement social ne sont pas tout à fait transposables.
Après la Turquie, c'est le peuple égyptien qui vient de se soulever contre son régime. Les conséquences sont assez graves.
Doit-on se réjouir de cette manifestation ? Sans aucun doute.
Le soulevement d'un peuple contre l'asservissement dont il est victime est un évènement positif. Il doit être encouragé. Et l'issue ne peut venir que d'une initiative interne au pays. D'une part parce que c'est bien souvent la seule crédible. Et d'autre part, parce que la force d'un mouvement populaire pourvu qu'il soit un minimum structuré est porteur d'espoir.
La question qui se pose à l'heure actuelle est toute aussi délicate : quelle issue donner à ce mouvement afin qu'il ne s'envenime pas et qu'il permette une véritable transition démocratique.
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C'est une prise de conscience et un éveil des peuples sur l'ensemble de la planète, l'après-crise, telle une boule de neige, les choses changent et les idées viennent du peuple qui n'a plus peur de l'oppression et qui est plus unit que jamais.
RépondreSupprimerUne autre révolution mais pacifiste, démocratique et anticapitaliste à lieu en ce moment même en Islande mais de ce côté c'est le black-out totale des médias.
Pour parler des faits :Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.
Damien