14/03/2011

Après l'effroi, l'angoisse

L’effroi est le premier sentiment qui s’est déclaré après le surgissement du séisme au Japon. Une réaction face à la soudaineté de l’évènement et au désastre qu’il a engendré. L’effroi aussi face à notre condition d’homme au regard de la nature à cet instant impossible à maîtriser. Si la nature est notre mère nourricière elle est apparue également ici comme notre maître. Les évènements climatiques demeurent des impondérables.


Le cataclysme passé, la peur d’un second puis d’un troisième est alimentée par les prévisions des spécialistes. Mais aussi les conséquences humaines autant que l’impacte industriel.

A présent, l’angoisse nous envahit face aux risques qui pèsent sur les centrales nucléaires japonaises dont certains réacteurs ont déjà explosés. Et plus largement, les risques qu’encourent tous les pays du monde qui ont également recourt à ce type d’énergie.

En se saisissant de cet évènement pour réclamer l’arrêt des centrales nucléaires en France, les défenseurs de l’écologie doivent être vigilent à ne pas alimenter la phobie comme surenchère de l’incertitude ambiante.

Car il ne faut pas s‘y tromper. Ce sont les phénomènes conjugués de la centrale construite sur une zone sismique qui ont engendrés ces problèmes. Ce qui n’est pas le cas partout. Si le risque nucléaire existe, le scénario effroyable du Japon demeure isolé de ce point de vue. Cet évènement doit pour autant mobiliser la recherche afin de créer des alternatives réalistes, exhaustives et durables.





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