04/03/2011

Mouvement démocratique

Tunisie, Egypte ou Lybie… le vent de la révolte gronde dans les états africains. Et au-delà des frontières du continent dans les payas arabes.

La révolution du jasmin, un joli nom pour un mouvement plein d’espoir. Mais le soleil se terni. Le bouillonnement de la révolte laisse aujourd’hui place aux affrontements tout aussi ravageurs que l’était l’oppression.  

A l’heure où j’écris ce billet, dans de nombreux pays le peuple exprime sa soif de justice sociale tandis que les gouvernements provisoire ou absents recherchent une issue aux mouvements sociaux. Il faut que chacun des pays trouve une sortie digne. Et au plus vite.
Digne car l’honneur que doit porter un gouvernement doit être rénové. Et Digne plus encore pour le peuple car une fois de plus il est la victime directe.

Le pouvoir par le peuple serait-il devenu un rêve ou pire : un leurre ? La mobilisation des citoyens constitue à la fois les fondations autant que le moteur de la dynamique démocratique. Car la démocratie est un mouvement. Si la démocratie est en crise ce n’est pas une crise pour la remettre en question, mais au contraire la remettre en selle et plus exactement en phase avec les réalités vécues.

A défaut d’une gouvernance démocratique, c’est la révolte qui ouvre la voie de la démocratie.

« La démocratie, c’est le pire des régimes à l’exception de tous les autres » s’est exprimé Churchill. C’est le moins mauvais assurément. C’est surtout la voie de la sérénité, le dialogue et le respect des divergences. Autrement dit la meilleure garantie contre les inégalités et par conséquent l’outil primordial de la justice sociale.
La dimension de responsabilité passe indubitablement par le respect mutuel bien entendu mais aussi des cadres législatifs, encore faut-il qu’il en existe.







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