Depuis sa création, Hors d’œuvre amasse, décrypte et, d’une certaine manière, promeut des idées. Un pari complexe dans une société qui l’est tout autant. Un choix semble-t-il judicieux car il dure dans le temps et rassemble aujourd'hui une communauté de lecteurs. Bref, un pari intéressant mais est-il suffisant ? Sans doute car, ne serait-ce qu’en effleurant des sujets, cette seule action sensibilise l’opinion, force la découverte et, qui sait, offre peut-être un point de départ à certains.
Avoir des idées est une chose. Les défendre en est une autre. Cela suppose d’être non seulement sensible mais convaincu par le sujet que l’on défend. Persuadé du bien fondé et de l’importance que représente ce thème. Ce peut être le cas pour des enjeux comme celui de l’écologie ou encore de l’emploi en politique. Tout comme ceux de la littérature ou de la science en éducation. Léon Blum disait que l’homme libre est celui qui est capable d’aller au bout de ses idées. Pas simple comme perspectives mais non moins nécessaire.
Le contexte général actuel nous laisse penser que nous vivons à l’aube d’une époque nouvelle. Plus que jamais la bataille des idées - et non de l’idéologie - est nécessaire pour construire son point de vue et avancer librement.
A quoi sert-il d’avoir des idées ?
Les idées représentent les armes d’une guerre pacifique. L’idée a une valeur. Elle peut se faire créatrice d’activités. Dans le cadre de la création d’une entreprise, l’idée précède toutes les autres étapes du projet et devient la base incontournable de tout projet. Un ensemble d’idées constitue un fil qui fixe une direction et offre des repères.
« Les philosophes admettent avec Aristote que le monde des idées est régi par la raison, laquelle organise la mise en ordre de l’ensemble des connaissances. »
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S’il nous est donné de choisir, chacun en conviendra, le fonds prévaut sur la forme. Même si ces deux dimensions sont complémentaires, un discours argumenté avec des idées forces tient mieux la route Alors que paradoxalement nous vivons une époque où la forme séduit sinon plus au moins autant que le fonds. L’attitude impeccable de quelqu’un peut facilement nous faire oublier d’être attentif à ses propos. Et de ce fait, son comportement nous bercer vers des douces illusions.
L’apparence est une dictature qui nous englue dans bien des domaines. A tel point qu’on se demande parfois comment certains personnages de notre entourage peut se retrouver là où il est.
En réalité, les deux dimensions que sont la forme et le fonds sont concomitantes et représentent deux forces au service d’un même discours. L’apparence aussi attrayante soit-elle ne peut remplacer les idées qui sans un écrin ne peuvent atteindre notre regard. Aussi, les deux sont essentielles et aucun combat ne pourra en faire sortir l’un ou l’autre vainqueur.
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