Plusieurs pays membres de l'union européenne s'opposent au maintien des budgets européens qui permettent de financer les repas gratuits de plus de 13 millions de personnes. La réduction draconienne d'un programme européen d'aide alimentaire aux pauvres serait donc envisagée. Un soutien financier dont bénéficie entre autres les restos du coeur en France et bien d'autres de leurs homologues en Europe.
Cette décision, si elle voit le jour serait un nouveau coup de semonce contre la perspective européenne. Pour au moins deux raisons.
La première est des plus pragmatiques. Se nourrir est vital. Et pour qui ne dispose ni de logement, ni d'accès à la santé, l'aide alimentaire est le plus souvent le dernier recours comme le besoin premier. A l'heure ou, à travers des directives très précises, l'Europe impose aux états membres une rigueur implacable dont les premiers à en connaître les conséquences sont les plus vulnérables, elle ne peut ni ne doit, par la même occasion leur faire vivre une double peine en les privant d'une aide vitale.
La seconde raison est d'ordre symbolique et par conséquent éminemment politique. A travers cette aide, l'Europe montre sa préoccupation sociale et témoigne de l'intérêt de la solidarité envers les peuples. Il s'agit d'une manière de "faire société" au sein d'une union où le refrain le plus réccurent sonne souvent les réflexes indentitaires.
MENU
Art(s)
Artisanat
Chroniques de l'insolite
Cinéma
Citoyenneté
Cité
Communication
Cosmopolite
Culture
Démocratie
Ecologie
Economie
Education
Energie
Enseignement
Entreprise
Environnement
Europe
Evasion
Existence
Familles
Finances
Formation
Gastronomie
Habitat
Humanitaire
Image
Information
Intergénération
Justice
Langage
Littérature
Loisirs
Management
Media
Mobilités
Mondialisation
Musique
Méditation
Mémoires
Nature
Numérique
Parentalité
Patrimoine
Personne
Philosophie
Politique
Psycho
Pédagogie
Religion
Réflexion
Saisons
Santé
Sciences
Sociologie
Société
Solidarités
Sport
Sécurité
Territoire
Tourisme
Travail
bioéthique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
C'est à vous !