14/11/2013

[Débat] Une éducation territorialisée ?

La grève qui a lieu ce jeudi concernant la mise en place récente des nouveaux rythmes scolaires ne doit pas faire oublier que les résultats d'une réforme se mesurent au long cours. Par ailleurs, cette manifestation de doit pas non plus cacher l'ambition territoriale qui donne aux communes un tout nouveau pouvoir en matière de compétence éducative. 


Manque de concertation sur les niveaux nationaux comme locaux, idéologies éducatives, fatigue des élèves, organisation mal maîtrisé du système : les causes de mécontentement des animateurs comme des enseignants vont tous azimuts. Les pédagogues qui protestent dans la rue auraient tort de négliger les leviers essentiels qu'offre la réforme pour construire une véritable politique locale de l'éducation.

L'emploi du temps de enfants voit alterner temps d'apprentissage des savoirs en classe assuré par les enseignants et activités ludiques et citoyennes dirigées par les animateurs. Si l'amplitude horaire de la journée reste la même, les temps de concentration diffèrent et sont répartis en fonction du rythme de vie de l'enfant. 

[La compétence locale en matière d'éducation est renforcée auprès des mairies 
qui peuvent enfin déployer un véritable projet éducatif territorial 
avec le concours de l'ensemble des acteurs locaux.

Enfin les activités nouvellement créées sur les temps "péri-éducatifs" apportent un plus-value citoyenne non négligeable. Ne constitue-t-il une opportunité formidable pour l'étonnement écologique où encore, le « bien-être » où celui-ci peut apprendre à être à l'écoute de ses besoins physique, affectif et intellectuel. Tout un programme à coût modéré est envisageable s'il repose sur le savoir-faire pédagogique et technique des animateurs. Ce temps d'éducation non-formelle ne constitue-t-il pas un terrain de jeu pour l'éducation populaire ?

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