24/02/2014

[Portrait] La personne, les familles et la société

Quel que soit l'idéal que l'on porte, le projet de société s'appuie sur un triptyque associant personne, familles et société.  Appréhender l'individu comme une personne, c'est le considérer dans sa relation aux autres et au monde. La personne évolue au coeur de la complexité de l'existence où la structure familiale est multiple et la société plurielle. Mieux, elle l'incarne. 

Orcières-Merlettes, Février 2013

La personne est un monde à soi
L'être humain se caractérise par son accès à une pensée symbolique qui lui vaut de connaître une dimension spirituel de sons existence. Qu'elle soit laïque ou religieuse, détachée ou dogmatique elle renvoie à la part intime de l'être. Une vie intérieure dont le plus grand besoin est celui du sens. Les sources de la vulnérabilité de l'homme sont nombreuses et parfois s'entrecroisent. Dans son unité, mais également à travers les sphères personnelles, sociales, professionnelle, amicale, l'homme se construit et se ressource. 
Omniprésent dans les discours le Vivre ensemble  apparaît comme l'expression d'un état d'esprit spontané voire naturel et consensuel. Pour « faire société » il importe que l'individu devienne acteur de sa citoyenneté. 

La famille offre un repaire structurant
A l'image de la société au sein de laquelle elle évolue, la famille doit concilier la pluralité des parcours de vie.
La famille constitue un repère invariant des individus, en ce qu'elle assure une fonction charnière entre la personne et la société et garantie ainsi un rôle éducatif. Tandis que les forces réactionnaires s'arc-boutent sur un modèle figé de la famille, une vision de progrès impose que l'on s'adresse aux familles dans leur diversité, à l'ensemble des personnes qui la composent avec leur singularité. Les solidarités familiales constituent le premier niveau de la socialisation. 



La société garantie la cohésion 
Par leur appartenance, la société reconnaît les membres qui la composent à travers une citoyenneté qui associent par de liens insécables droits et devoirs. L'accès au logement, à la santé, aux mobilités et à la formation forment le carré vertueux de l'insertion et constituent des droits fondamentaux de l'inclusion sociale des individus. Réunis en un bloc irréductible, ces droits constituent une manière de prévenir l'exclusion. 
Parmi ses devoirs, S'adapter est la vraie réponse que peut apporter le citoyen à la société qui l'entoure. Ce qui n'empêche en rien l'acteur d'agir sur le fonctionnement de ce système. C'est l'élan créateur qui permet à l'individu de construire sa place. Et notamment à la biodiversité. Il existe ainsi un double impératif : l'intérêt général (une éthique qui ne souffre d'aucuns privilèges, de castes, de corporatismes...) et le bien commun (une biodiversité où notre liberté s'arrête là où commence celle de notre prochain dans le respect d'un cadre de vie préservé). 

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