Il n'est sans doute pas de moment mieux choisi que le temps d'un voyage pour apprécier les plaisirs simples de l'observation attentive et la joie de la pleine-conscience qu'offre la pérégrination. Au commencement était le voyage à travers le nomadisme et l'errance.
Un
état qui ne se caractérise pas comme un retour à l'état naturel
car en aucun cas cet état de grâce ne fait fit de l'expérience
accumulée mais, bien au contraire, la structure dans un processus de
masse-ration unique à travers l'activité et le destination
choisies. C'est alors que le filtre révèle le substrat de nos vies.
Ce
lâcher-prise invite alors à la redécouverte certes de son corps
mais aussi de son esprit. Tel la rediffusion d'un film, ce flot de
souvenirs révèle quelques pépites enfouies.
[Quand le limon de nos
désirs apparaît sous l'écume du quotidien,
c'est le substrat de l'existence qui
demeure.]
Ainsi, il n'est pas besoin de pousser bien loin les limites
de son corps afin de mieux découvrir ce qui nous habite mais de
laisser reposer son être dans une lente et continue infusion.
Au sens propre, notre pensée vaque en continue
à travers un rythme qui lui est propre, sur les récifs de l'humeur
de chacun d'entre nous. Autrement dit, de manière consciente ou non,
chacun fait le point entre les six mois écoulés et ceux à venir.
Activité, si l'indéfectible pensée en est une, que l'on peut
désigner par biologique dont les vacances n'échappent aucunement à
la contrainte. En ce sens, vivre des vacances, doit permettre de se
dépouiller de tout ce qui obstrue la mécanique de la pensée.
Ainsi, pour être pleinement profitable, ce temps précieux de
l'année invite à l'équilibre naturel de chaque être.
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