
Forteresse de béton ou canevas de ruelles insolites, la ville se présente à nos yeux comme un ensemble composite. Si pour les urbanistes, la ville se caractérise par une multitude de courbes, pour le touriste, elle révèle un tableau historique. Enfin, pour le poète, elle abrite un concentré de vie humaine, âme du patrimoine. Fresque ou mosaïque, la ville est sans conteste le refuge de tous les curieux.
Quimper, Rennes, Angers, Le Mans, Tours, Angoulême, Limoges, Périgueux, Lyon mais encore Vienne, Zagreb, Istanbul… En l’espace d’une année, j’ai eu le plaisir de découvrir toutes ces villes. Escale d’une journée ou lieu de résidence pour quelques temps. Mais chaque fois une découverte dont le souvenir demeure. Lorsque l’on se pose dans une ville, un phénomène récurrent se produit. Au premier abord, celle-ci nous semble vaste, indéchiffrable, distante…pourtant, il suffit de parcourir ses rues pour que se révèlent toutes les particularités de la cité. Et la séduction opère d’elle-même. La partie historique se présente le plus souvent comme le joyau mis en avant par la municipalité comme une vitrine. Lieu racine et source de mémoire, c’est en effleurant les rues pavées que l’on s’imprègne des premiers repères. En fonction de la renommée ou de son exposition, on découvre dans chaque ville une époque différente. Il peut s’agir ici d’un château du Moyen-âge, là d’une grotte préhistorique et ailleurs des vestiges qui ont survécu aux bombardements. Mieux qu’à travers un livre d’histoire, on redécouvre pas à pas, l’Histoire de l’humanité. Et pour les plus studieux, il y a toujours quelque musée bien conservé. Mais pour rester sur son aspect extérieur, j’aime découvrir la morphologie d’une ville car elle influence notre point de vue. Ainsi, certaines se présentent à l’horizontal alors que d’autres s’élèvent tout en verticalité vers le ciel. Et cette particularité donne un sens différent à notre regard sur le monde. Les villes de la côte ont la mer pour ligne d’horizon et il n’est pas rare que le vent fasse plier les mâts verticaux des bateaux amarrés sur le port. Il les contraint à se baisser pour implorer la mer, élément indispensable de notre vie mais également déesse aux caprices parfois immaîtrisables.Les villes dans les terres n’échappent pas à ce phénomène de l’horizontalité. Le fleuve, qui traverse le plus souvent une ville, trace quant à lui une ligne médiane qui sépare en deux hémisphères la cité. Enfin pour les villes dépourvues d’eau, les étales sur la place du marché signent l’horizon à travers leurs saveurs exotiques.Les lignes verticales les plus communes sont les immeubles. D’impressionnantes barres d’habitation s’élèvent en périphérie, crées comme une solution d’urgence il y a plusieurs années et régulièrement réhabilitées depuis. Elles bordent ainsi la ville comme les remparts dans les siècles précédent ou les montagnes qui protègent la vallée. Néanmoins, de nombreuses villes présentent une morphologie aux formes naturellement généreuses. A Quimper, le mont Frugy, à Lyon, le sommet de Fourvière ou encore à Vienne les sommets qui veillent sur le château de Schönbrunn.Et au milieu de ce labyrinthe les transports en commun tracent des chemins horizontaux, verticaux et encore tortueux. Chenilles humaines parfois relayées par un funiculaire qui élève ses passagers vers les hauteurs. Ce sont les citadins qui dans leur trajet, libèrent la ville de ses formes convenues. A quelques exceptions près, la ville se dessine sous des traits conventionnels. Les courbes les plus originales quant à elles sont tracées par les pas les citadins qui foulent l’asphalte chaque jour.
Quimper, Rennes, Angers, Le Mans, Tours, Angoulême, Limoges, Périgueux, Lyon mais encore Vienne, Zagreb, Istanbul… En l’espace d’une année, j’ai eu le plaisir de découvrir toutes ces villes. Escale d’une journée ou lieu de résidence pour quelques temps. Mais chaque fois une découverte dont le souvenir demeure. Lorsque l’on se pose dans une ville, un phénomène récurrent se produit. Au premier abord, celle-ci nous semble vaste, indéchiffrable, distante…pourtant, il suffit de parcourir ses rues pour que se révèlent toutes les particularités de la cité. Et la séduction opère d’elle-même. La partie historique se présente le plus souvent comme le joyau mis en avant par la municipalité comme une vitrine. Lieu racine et source de mémoire, c’est en effleurant les rues pavées que l’on s’imprègne des premiers repères. En fonction de la renommée ou de son exposition, on découvre dans chaque ville une époque différente. Il peut s’agir ici d’un château du Moyen-âge, là d’une grotte préhistorique et ailleurs des vestiges qui ont survécu aux bombardements. Mieux qu’à travers un livre d’histoire, on redécouvre pas à pas, l’Histoire de l’humanité. Et pour les plus studieux, il y a toujours quelque musée bien conservé. Mais pour rester sur son aspect extérieur, j’aime découvrir la morphologie d’une ville car elle influence notre point de vue. Ainsi, certaines se présentent à l’horizontal alors que d’autres s’élèvent tout en verticalité vers le ciel. Et cette particularité donne un sens différent à notre regard sur le monde. Les villes de la côte ont la mer pour ligne d’horizon et il n’est pas rare que le vent fasse plier les mâts verticaux des bateaux amarrés sur le port. Il les contraint à se baisser pour implorer la mer, élément indispensable de notre vie mais également déesse aux caprices parfois immaîtrisables.Les villes dans les terres n’échappent pas à ce phénomène de l’horizontalité. Le fleuve, qui traverse le plus souvent une ville, trace quant à lui une ligne médiane qui sépare en deux hémisphères la cité. Enfin pour les villes dépourvues d’eau, les étales sur la place du marché signent l’horizon à travers leurs saveurs exotiques.Les lignes verticales les plus communes sont les immeubles. D’impressionnantes barres d’habitation s’élèvent en périphérie, crées comme une solution d’urgence il y a plusieurs années et régulièrement réhabilitées depuis. Elles bordent ainsi la ville comme les remparts dans les siècles précédent ou les montagnes qui protègent la vallée. Néanmoins, de nombreuses villes présentent une morphologie aux formes naturellement généreuses. A Quimper, le mont Frugy, à Lyon, le sommet de Fourvière ou encore à Vienne les sommets qui veillent sur le château de Schönbrunn.Et au milieu de ce labyrinthe les transports en commun tracent des chemins horizontaux, verticaux et encore tortueux. Chenilles humaines parfois relayées par un funiculaire qui élève ses passagers vers les hauteurs. Ce sont les citadins qui dans leur trajet, libèrent la ville de ses formes convenues. A quelques exceptions près, la ville se dessine sous des traits conventionnels. Les courbes les plus originales quant à elles sont tracées par les pas les citadins qui foulent l’asphalte chaque jour.
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