11/01/2010

[Médito] Caprices de la nature

Les intempéries représentent des aléas qui surviennent sans prévenir et modifient nos usages quotidiens. Elles sont aussi là pour nous rappeler que tout n'est pas toujours possible, que de notre place nous ne maîtrisons pas tout. Bref, que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Et que ce sont ces contraintes d'un jour qui nous offrent également les plus beaux souvenirs.


En ce creux de l'hiver, nombreux sont ceux qui ont retrouvé un paysage tout blanc à leur réveil. S'il y a des régions plus exposées que d'autres, chacun en a fait les frais. Car cette découverte provoque deux réactions. Tout d'abord l'émerveillement par la transformation du paysage habituel. A plus forte raison s'il est habillé d'un manteau inhabituel. Malheureusement cette première réaction de joie est très vite rattrapée par la problématique question du "Comment je vais me déplacer ?". Surtout dans les régions dont le climat n'y est pas propice car la plupart du temps, habitant comme agents sont dépourvus de moyens. Bien entendu, cette contrainte aux déplacements peut faire les affaires de ceux qui préfèrent rester chez eux. Dans ce cas c'est un bon prétexte pour ne pas honorer tel rendez-vous ou mieux sécher l'examen pour l'écolier.
Au-delà des contretemps et autres contraintes plus graves qu'elles occasionnent, les intempéries nous rappellent que l'homme ne maîtrise pas tout et notamment face à la nature lorsque celle-ci déploie sa force. Là aussi, on voit la nécessité d'apprivoiser les réactions d'une nature qui ne prévient pas et qui par nature ne tient en aucun cas compte des attentes des êtres vivants pour cette occasion.
Régulièrement nous sommes soumis aux aléas de la nature et devons prévoir plusieurs hypothèses. Prenons l'exemple des manifestations festives en plein air où il n'est pas un organisateur qui ne prévoit pas une solution de repli. Par expérience, l'homme a appris à s'adapter. Mais c'est bien l'individu qui se plie aux caprices de dame nature et non l'inverse. Car dans ce cas, il n'est pas question de résister ou alors de le faire à nos risques et périls et de s'en remettre alors au hasard.
Il est certaines situations où la nature fait autorité. C'est peut être le dernier rempart à la soumission de la vie humaine. Nul chercheur n'a pu ouvrir la piste d'une modification climatique en un temps donné. Mieux les intempéries permettent un relâchement car si le fait de s'en remettre toujours à la fatalité finit par avoir raison de notre motivation, avouer son impuissance, une fois n'est pas coutume, permet de faire retomber la pression.
Dans ce cas l'unique possibilité réside dans la capacité à affronter ou migrer. Ainsi, ils en existe certains qui fautes d'autres solutions braves le froid et tentent tant bien que mal de résister. Je pense à ceux qui vivent dehors et qui refusent le foyer d'hébergement d'urgence préférant risquer leur vie face aux contraintes climatiques que face à celles de la vie en collectivité. S'il existe différentes réactions possibles face au désagréments naturels, ceux-ci demeurent des invariants pour l'existence.

3 commentaires:

  1. Coucou ! Bien reçu message merci d'être passé sur mon blog ! je te souhaite plein de bonnes choses ! je vais mettre le lien de ton blog à très bientôt Bribriange49.centerblog.net

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  2. Au moment où je publiais cet article, j'ignorais encore le drame qui s'est produit en Haïti. Et au regard du sujet, je ne peux rester muet bien que le silence témoigne souvent un signe de respect.
    La catastrophe naturelle survenue rajoute un drame social à la situation de pauvreté exsitante. En Haïti, la capacité d'intervention des pouvoirs publics locaux est extrêmement réduite car ils en sont également victimes. Seule la solidarité internationale peut apporter le secours tant financier que matériel et humain. Le précédent séisme en Asie du Sud Est en 2004 avait été marqué par un élan de solidarité sans pareil. A l'époque, je m'étais engagé à la Croix-rouge où je récoltais les dons. Plus que les sommes versées par les citoyens, ce sont les messages qui accompagnaient ses enveloppes qui m'ont marqués. La plupart des donateurs avouaient leur émotion, leur impuissance et surtout leur soutien moral. Parmi ceux-ci on trouvait des classes d'élèves, des comités d'entreprises, des particuliers, et des enfants qui avaient cassé pour l'occasion leur tirelire. Un élan de solidarité humaine donc.

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  3. voici maintenant le tour du japon qui subit une atroce métamorphose après le passage du tsunami et du séisme.que pouvons nous faire pour aider ces milliers de personnes qui sont à présent sans abris.toutes ces intempéries cause beaucoup de pertes de vie après leurs passage.ce pays à désormais besoin de notre aide

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