13/03/2012

[Tribune] L'écologie, c'est maintenant

Depuis plusieurs mois qu’elle a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle, Corinne LEPAGE n’en démord pas. La seule cause qu’elle défend dans son programme est celle de l’écologie. Une écologie responsable qui porte les enjeux d’une transition énergétique indispensable, une écologie transversale qui transcende les courants et porte les sujets de notre quotidien  et enfin une écologie positive qui s’inscrit de plain-pied dans la nouvelle civilisation que nous connaissons
A quelques jours de l’échéance des parrainages, Mesdames, Messieurs les élus, la question qui se pose à vous et donc à l’ensemble de vos administrés est simple mais décisive :

Souhaitez-vous que l’écologie politique soit représentée lors de l’élection Présidentielle ?

A travers la candidature de Corinne LEPAGE, parrainer ou pas la cause écologique est l’unique question que chacun doit se poser.  Est-il besoin de rappeler que parrainer n'est pas un acte dogmatique mais démocratique. Ce n'est pas plus un signe partisan mais d'ouverture au pluralisme. Il ne s'agit pas de soutenir un candidat mais bien de défendre une cause. 
Portée par la société civile, Corinne LEPAGE incarne cette diversité. De part sa hauteur de vue, elle démontre une vision globale de la société. Et ne tombe pas dans l’écueil nuisible au rôle du chef de l’Etat.
A vouloir parler de tous les sujets sans concession et entrer dans les moindres détails des mesures de leur programme respectif, les candidat(e)s semblent faire reposer sur le prochain ou la prochaine Président(e) de la République des responsabilités disproportionnées au mépris même des institutions. Cette volonté de pragmatisme rend les propos surréalistes et éveille le doute plutôt qu'elle rassure. Les propositions se transforment en promesses. Les batailles de chiffres forment des usines à gaz. A cela s'ajoute une confusion nuisible au fonctionnement de nos institutions. Nous voulons parler du glissement des propos sur des sujets qui ne relèvent pas du champ d'intervention du Président de la République mais du législateur ou parfois même des collectivités territoriales. Si les élections législatives, dont la majorité qui se dégagera à l'Assemblée Nationale sera indispensable au nouveau ou à la nouvelle Président(e) de la République, sont très proches dans le temps, il ne faut cependant pas en confondre les enjeux.
A ce titre, l’écologie politique prend tout son sens dans l’élection présidentielle. Elle est le résultat d’un volontarisme qui ne peut venir que du Président de la République. Aussi, vouloir en faire un instrument de négociation électoral pour les législatives revient à la reléguer aux calendes grecques. Le législateur n’aura jamais autant de poids sur cette question transversale que le gouvernement.
Du plus haut sommet de l’Etat jusque dans nos gestes les plus quotidiens, l’écologie est enjeu sociétal majeur qui touche la santé, l’alimentation, les déplacements, l’emploi… Elle est affaire de tous et nous rassemble autour d’une appartenance commune : l’éco-citoyenneté.
Messieurs, Mesdames les élus, l’avenir nous intéresse tous. Offrez-nous les conditions d’un véritable débat sur le sujet.

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